Publié sur le web le 18 Avril 2008
Le secrétaire d'Etat aux Enseignements secondaires était mercredi au lycée classique de Maroua pour en parler avec la communauté éducative.
Comme lors de son passage éclair dans l'Extrême-Nord en février dernier, Catherine Abena a eu une journée bien chargée mercredi. Arrivée à Maroua en début d'après-midi, le secrétaire d'Etat aux enseignements secondaires s'est rendue au lycée classique de Maroua, établissement qui a été secoué ces derniers jours par le phénomène des transes. Le sujet de l'entretien était donc tout trouvé. Le secrétaire d'Etat n'est pas venue seule. Autour de la table, pour entretenir la communauté éducative de l'Extrême-Nord, le Dr Ntonè Félicien, psychiatre. Le Dr Ntonè a expliqué que la santé englobe le bien-être physique, mental et social et lorsque l'un de ces aspects de la santé est perturbé, l'élève peut tomber malade. « C'est la manifestation psychique d'un manque qui peut provoquer cette maladie » renchérit le psychiatre. Au terme de jeu questions réponses qui s'en est suivi, Mme le secrétaire d'Etat a prodigué quelques conseils pratiques aux élèves. « Ne pas se laisser influencer par ceux qui veulent détourner les élèves de leurs études, se confier en cas de problème aux parents et enseignants et surtout sélectionner les dons offerts par certains bienfaiteurs. »
Faisant d'une pierre deux coups, Catherine Abena a eu une séance de travail avec les inspecteurs pédagogiques à l'hôtel Mizao. Pour évaluer le travail des enseignants sur le terrain et voir si l'Extrême-Nord peut aborder les examens dans la sérénité. Lors de différents exposés, il est apparu que malgré l'insuffisance d'enseignants dans les différents lycées et collèges du département du Diamaré, partant de la province de l'Extrême-Nord, la couverture des programmes est de l'ordre de 75 % et que la situation est globalement « acceptable ». Commentant le mot « acceptable », le secrétaire d'Etat a convié l'enseignant de l'Extrême-Nord à rester le modèle de la société et à redoubler d'ardeur dans le travail, pour ramener cette province de la mention Bien vers la mention Très bien. Au cours de ces échanges fructueux, Catherine Abena a également insisté sur la nécessité d'assainir le fichier du personnel pour traquer les malins. Prenaient part à cette séance d'échanges, le gouverneur Ahmadou Tidjani, le délégué provincial des Enseignements secondaires, Abakaka Moussa, le préfet du Diamaré Joseph Bertrand Maché et le délégué du gouvernement, Bakari Robert.
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