Les autorités iraniennes ont inculpé plus de mille personnes dans la seule région de Téhéran, à la suite des manifestations de ces dernières semaines. Les accusations sont liées aux récentes “émeutes”, selon les autorités judiciaires. De nombreuses personnes ont été arrêtées lors des manifestations organisées dans tout le pays.
Selon l’organisation de défense des droits humains Iran Human Rights (IHR), plus de 300 personnes, dont 41 enfants, sont mortes au cours de ces manifestations. Des milliers d’autres auraient été arrêtées. Plusieurs dizaines de personnes auraient été accusées d’”inimitié envers Dieu” et de “corruption sur terre”, qui peuvent déboucher sur une condamnation à mort, selon l’organisation de défense des droits humains, qui précise qu’en 2022, l’Iran a déjà procédé à 462 exécutions.
Manifestations
Les manifestations ont commencé il y a plus de sept semaines, après la mort, le 16 septembre, de Mahsa Amini. La jeune femme de 22 ans avait été arrêtée trois jours plus tôt par la police des mœurs qui lui reprochait d’avoir enfreint le code vestimentaire strict de la République islamique, imposant aux femmes le port du voile en public.
De nombreuses personnes sont alors descendues dans la rue pour protester contre les violences policières et soutenir les droits des femmes. Les manifestants demandent également la démission du régime autoritaire. Les protestations ont, jusqu’ici, été violemment réprimées par la police.
5 Commentaires
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En Novembre, 2022 (18:10 PM)Lol
En Novembre, 2022 (09:38 AM)Participer à la Discussion