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Le président américain, Donald Trump, a ordonné, lundi, un gel total des biens du gouvernement vénézuélien de Nicolas Maduro aux États-Unis. Washington accentue ainsi la pression sur le dirigeant socialiste, dont elle souhaite le départ.
La pression s'accentue sur le président vénézuélien Nicolas Maduro. Donald Trump a signé, lundi 6 août, un décret imposant des sanctions sur tous les biens et intérêts aux États-Unis du gouvernement vénézuélien, dont Washington ne reconnaît pas la légitimité.
"J'ai déterminé qu'il était nécessaire de bloquer les propriétés du gouvernement du Venezuela en raison de la poursuite de l'usurpation du pouvoir par le régime illégitime de Nicolas Maduro", a déclaré le chef d'État dans une lettre envoyée par la Maison Blanche à la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi.
Les sanctions les plus importantes
Il s'agit à ce jour des sanctions les plus importantes contre Caracas décidées par l'administration américaine, qui a ciblé par le passé la compagnie pétrolière publique PDVSA et plusieurs dizaines de représentants et d'entités vénézuéliens. Le décret signé par Donald Trump empêche les sociétés américaines de commercer avec le gouvernement de Maduro, tout en ouvrant, semble-t-il, la voie à de possibles sanctions contre les firmes ou individus étrangers qui contribuent à des échanges commerciaux avec le Venezuela.
Ces biens "ne peuvent pas être transférés, payés, exportés, retirés ou manipulés", précise le décret présidentiel publié par la Maison Blanche. Aucun commentaire n'a pu être obtenu dans l'immédiat auprès du ministère vénézuélien de l'Information.
L'administration américaine, qui a reconnu le chef de file de l'opposition et président autoproclamé, Juan Guaido, comme chef d'État légitime, a engagé une campagne de pression contre Caracas dans le but de chasser Nicolas Maduro du pouvoir. Le président Maduro, qui a l'appui de la Chine et de la Russie, conserve dans son pays le soutien de l'armée et d'autres institutions.
Le Venezuela placé en "quarantaine" ?
Donald Trump a déclaré la semaine dernière qu'il envisageait de placer le Venezuela en "quarantaine", sans donner plus de détails, une annonce survenue alors que les différents trains de sanctions imposées par Washington n'ont pas permis d'avancée vers une chute de Nicolas Maduro.
Le décret menace en outre de sanctions quiconque viendrait en aide au président vénézuélien et à ses fidèles, laissant penser que les Etats-Unis pourraient avoir recourir à des sanctions "secondaires" contre des compagnies et des individus de pays tiers. Des entreprises russes et chinoises font partie de celles qui continuent à commercer de manière importante au Venezuela, membre de l'Opep.
Un représentant de la Maison blanche a refusé de commenter les ramifications du décret pour les compagnies étrangères ayant des liens commerciaux avec le Venezuela.
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