Des heurts entre manifestants et policiers régionaux ont fait 62 blessés, selon les autorités régionales.
Protégé par un important dispositif policier, le gouvernement espagnol de Pedro Sanchez s'est réuni vendredi 21 décembre à Barcelone, pour un conseil des ministres considéré comme une "provocation" par les indépendantistes. "Nous sommes venus ici pour montrer [notre] affection, [notre] attachement à la Catalogne. Nous travaillons pour le bien être de tous nos concitoyens", a déclaré à l'issue de ce conseil la porte-parole du gouvernement, Isabel Celaa.
Mais la réaction des séparatistes à cette délocalisation dans la métropole catalane de la réunion hebdomadaire du gouvernement central a été hostile. A l'appel de plusieurs organisations indépendantistes (comme l'influente Assemblée nationale catalane (ANC), organisatrice ces dernières années de mobilisations massives pour l'indépendance), environ 40 000 personnes ont défilé en fin de journée dans le calme sur le Paseo de Gracia de Barcelone. Ils avaient pour mot d'ordre : "Faisons tomber le régime".
Plus tôt, la police régionale des Mossos d'Esquadra a chargé à plusieurs reprises des militants radicaux qui jetaient des barrières et des pierres sur les forces de l'ordre, a constaté l'AFP. Les policiers ont tiré une fois des projectiles en mousse. Au total, 13 personnes ont été interpellées. Les violences ont fait 62 blessés, dont 35 policiers, selon les autorités régionales.
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