En effet, ce dernier, qui a déjà fait le tour des chefs d'État, a vu les compteurs remis complètement à zéro. Et pour cause, la Cour suprême a demandé le recomptage des voix issues des urnes après un recours introduit par le candidat du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap vert (Paigc), Domingos Simon Preira.
Au même moment, la Cedeao a, elle aussi, fait une déclaration pour demander le respect de la décision de la haute juridiction et a fini de démontrer sa neutralité d'interférer dans les décisions d'une Cour suprême "indépendante".
Elle a recommandé une nouvelle vérification des données des résultats du scrutin, afin d’arriver à "une solution qui préserve les intérêts de la Guinée Bissau, et conduise rapidement à la clôture du cycle électoral en vue de la normalisation institutionnelle et politique du pays".
L’organisation sous-régionale, en outre "recommande que la Cne engage une procédure de vérification de la consolidation nationale des données issues des commissions régionales du deuxième tour".
A signaler que cette vérification se fera sous l’égide de la Cedeao en présence des représentants des deux candidats. Un procès-verbal se fera à l’issue de cette procédure de vérification qui sera effectuée au plus tard le 7 février 2020.
L'autre fait qui n'est pas en faveur du candidat du MADEM G5, Oumaro Cissoko Embalo, c'est que son invitation à la 33ème session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine qui se tiendra les 9 et 10 février 2020 à Addis-Abeba, a été invalidée.
«Compte tenu du fait que le processus électoral n’est pas achevé, la commission de l’UA prie la mission permanente de bien vouloir considérer l’inviatation adressée au nouveau président comme nulle et non avenue », précise la commission de l’Union Africaine dans une note signée le 31 janvier.
Par conséquent, c'est l’actuel président José Mario Vaz qui prendra part à cette rencontre en lieu et place du président déclaré vainqueur, mais qui n’a pas encore été installé dans ses fonctions, à cause d’un contentieux électoral qui semble s’éterniser.
0 Commentaires
Participer à la Discussion