Dans un communiqué sonore et écrit difusé sur Twitter, puis repris par des comptes et canaux sympathisants habituels, l'Etat islamique s'attribue la responsabilité de l'attaque contre le Musée du Bardo à Tunis, mercredi 18 mars. L'assaut, affirme le groupe djihadiste, a été mené par « deux chevaliers de l'Etat du Califat loudement armés de mitrailleuses et de grenades » baptisés « Abou Zakaria Al-Tounsi » et « Abou Anas Al-Tounsi». Des noms de guerre confirmant implicitement la nationalité tunisienne des assaillants.
Le communiqué de l'EI indique que c'est bien le Musée du Bardo « situé dans le carré sécuritaire du Parlement tunisien » qui était visé afin de faire entrer « la terreur dans le cœur des infidèles ». Les « frères », se félicite-t-il, sont parvenus à « prendre en otage un groupe de ressortissants des Etats croisés ».
L'EI qui, promet dans son communiqué d'autres actions sur le sol de la « Tunisie musulmane » – « ce que vous avez vu n'est que la première goutte de pluie » – affirme ainsi pour la première fois sa présence sur le sol tunisien.
Etendre le califat
Le premier ministre tunisien, Habib Essid, avait identifié plus tôt dans la journée les deux assaillants du Musée du Bardo comme étant Yassine Abidi et Hatem Khachnaoui. Le premier serait originaire d'Ibn Khaldoun, un quartier populaire de Tunis, le second de Kasserine, dans l'ouest du pays. Leurs noms et leurs photos circulaient depuis hier sur les réseaux sociaux. Ils pourraient avoir bénéficier de complicité. Neuf suspects ont été arrêtés.
L'EI, qui sème la terreur dans les territoires qu'il contrôle en Irak et en Syrie, n'a jamais caché son ambition d'étendre son « califat » islamique à d'autres pays de la région arabe et à l'Afrique. Il avait appelé ses combattants à attaquer des cibles occidentales « partout dans le monde » et revendiqué des attaques en Egypte et en Libye.
Des centaines de Tunisiens se sont enrôlés dans les rangs djihadistes en Irak, en Syrie et en Libye, notamment au sein de l'EI. Au moins 500 Tunisiens, ayant combattu en Irak, en Syrie ou en Libye dans les rangs d'organisations comme l'EI sont rentrés au pays, et la police les considèrent comme la première menace sécuritaire.
Si elle est bien le fait de militants de l'Etat islamique, l'attaque de mercredi à Tunis serait la plus meurtrière qu'ait mené le groupe djihadistes contre des ressortissants occidentaux. Selon le dernier bilan officiel, 20 étrangers ont été tués ainsi qu'un Tunisien. Une bonne partie des victimes étaient des croisiéristes descendus de leur paquebot en escale pour découvrir la capitale tunisienne. C'est la première fois depuis la révolution de 2011 des civils sont visés en Tunisie.
12 Commentaires
Xa
En Mars, 2015 (17:13 PM)Vrooommmm
En Mars, 2015 (17:26 PM)Cilene
En Mars, 2015 (17:38 PM)Lhom
En Mars, 2015 (18:13 PM)La France contrôle les dépenses publiques, elle s’érige en maître absolu des dépenses qui s'effectuent entre les États membres et l'international. Ces États sont soumis au diktat de "colonies françaises" bien qu'ils aient durement acquis leurs indépendances. En effet, leurs dépenses ne peuvent pas excéder 20% de leurs recettes budgétaires, la planche à billets est gérée par la France au travers de la banque de France. Aucun de ces pays membre n’est en mesure d’émettre de la monnaie selon ses besoins, aussi, cette situation ralentit significativement l’économie et elle favorise dans la foulée l’inflation, voire la dévaluation de ladite monnaie afin de renflouer les caisses d'une France fortement essoufflée, endettée mais flot grâce sa politique et aux maintiens de ses intérêts en Afrique. Les pays membres de la zone franc sont assujettis à la santé financière de l’économie française qui influence les secteurs de l'import-export et de fait affaiblit leurs économies. Un véritable marché de dupes établit à ciel ouvert est maintenu à renfort de pressions de toute sorte sur ces pays. La situation est-elle la même au sein des autres pays africains non membre de cette supercherie ?
Prospérité dans les pays non-membres
Lorsqu’on fait le tour des pays africains ayant adoptés leur propre monnaie, les différences sont flagrantes. En effet, pendant que les anciennes colonies françaises suffoquent à trouver un quelconque essor économique, car majoritairement engluées dans des difficultés telles : la pauvreté, les guerres civiles et coups d'état (bien que n'étant pas l'apanage seulement des anciennes colonies françaises), la paupérisation des populations, la déstabilisation des pays, le choix des gouvernants ..., quelques autres pays africains émergent peu à peu de leur bourbier économique pour atteindre une certaine stabilité financière. C'est le cas notamment du Nigeria dont la monnaie usitée est le Naira, du Kenya avec le shilling, du Ghana avec le Cédi pour ne citer que ceux-là.
Il serait peut être tant que la zone Franc se décide à réagir et pourquoi pas suivre l'exemple de ces pays affranchis de toute monnaie dite "coloniale". Il est grand temps de penser à une solution alternative pour ces pays, le plus rapidement possible.
Alexandra DUMALLET
Saint Arabe
En Mars, 2015 (18:29 PM)Doxandem
En Mars, 2015 (20:00 PM)Atypico
En Mars, 2015 (20:05 PM)Jean
En Mars, 2015 (22:10 PM)Jedi
En Mars, 2015 (05:42 AM)Jib
En Mars, 2015 (08:31 AM)Jo
En Mars, 2015 (11:51 AM)il disait que "la guerre est ce qu'il faut faire lorsque tout aura été fait pour l'éviter vu les conséquences dramatiques qui en découlent". IL AVAIT RAISON.
LES USA SONT RESPONSABLES DE TOUT CE QUI SE PASSE ACTUELLEMENT. MAUDITS SOIENT-ILS.
Doxandem
En Mars, 2015 (20:17 PM)Participer à la Discussion