WhatsApp, le populaire service de messagerie et téléphone par internet, a été interdit pour 48 heures au Brésil depuis ce jeudi 2h00 GMT suite à une décision judiciaire.
C'est une juge de Sao Bernardo do Campo (Sao Paulo, sud-est) qui a ordonné cette suspension pour mettre en application une ancienne décision de justice.
"La décision a été émise dans le cadre d'une procédure criminelle couverte par le secret de l'instruction. Elle est due au fait que WhatsApp n'a pas répondu à une demande de la justice le 23 juillet.
C'est une juge de Sao Bernardo do Campo (Sao Paulo, sud-est) qui a ordonné cette suspension pour mettre en application une ancienne décision de justice.
"La décision a été émise dans le cadre d'une procédure criminelle couverte par le secret de l'instruction. Elle est due au fait que WhatsApp n'a pas répondu à une demande de la justice le 23 juillet.
Demande réitérée le 7 août", a indiqué, dans un communiqué, la justice de l'Etat de Sao Paulo.
L'application aurait refusé de donner des informations à la justice
Selon le site G1 de Globo, le service de messagerie aurait refusé de communiquer des informations dans le cadre d'une enquête policière.
Le syndicat des entreprises de téléphonie mobile avait auparavant confirmé qu'il avait reçu la décision judiciaire et que les entreprises étaient "obligées" de s'y conformer, a déclaré sur G1 son président, Eduardo Levy.
Zuckerberg "abasourdi"
"Je suis abasourdi de voir que nos efforts pour protéger les données privées des individus aboutissent à une décision si extrême, prise par une seule juge, qui punit tous les utilisateurs de WhatsApp au Brésil", a réagi Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, propriétaire de WhatsApp.
L'application aurait refusé de donner des informations à la justice
Selon le site G1 de Globo, le service de messagerie aurait refusé de communiquer des informations dans le cadre d'une enquête policière.
Le syndicat des entreprises de téléphonie mobile avait auparavant confirmé qu'il avait reçu la décision judiciaire et que les entreprises étaient "obligées" de s'y conformer, a déclaré sur G1 son président, Eduardo Levy.
Zuckerberg "abasourdi"
"Je suis abasourdi de voir que nos efforts pour protéger les données privées des individus aboutissent à une décision si extrême, prise par une seule juge, qui punit tous les utilisateurs de WhatsApp au Brésil", a réagi Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, propriétaire de WhatsApp.
WhatsApp ne s'est exprimé ni sur Twitter ni sur sa page web. Une page Facebook intitulée WhatsApp Brasil, non officielle mais avec 92.000 "amis", conseillait d'installer un VPN et de contourner la suspension.
L'appli russe Telegram en profite
Ce blocage faisait les affaires de Telegram, la messagerie du Russe Pavel Dourov, rivale de WhatsApp, qui annonçait avoir engrangé 1,5 million d'utilisateurs nouveaux en quelques heures.
Fin 2014, le Brésil comptait 280,73 millions d'abonnements mobiles, dont 6,7 en 4G.
Des messages sur la suspension, que beaucoup croyaient impossible, ont rapidement afflué sur Twitter. En février, un juge de l'Etat de Piauí (nordeste) avait déjà ordonné, sans succès, la suspension du service.
Certains conseillaient d'avoir recours à Telegram et d'autres rappelaient l'existence de l'ancien Microsoft Messenger.
L'appli russe Telegram en profite
Ce blocage faisait les affaires de Telegram, la messagerie du Russe Pavel Dourov, rivale de WhatsApp, qui annonçait avoir engrangé 1,5 million d'utilisateurs nouveaux en quelques heures.
Fin 2014, le Brésil comptait 280,73 millions d'abonnements mobiles, dont 6,7 en 4G.
Des messages sur la suspension, que beaucoup croyaient impossible, ont rapidement afflué sur Twitter. En février, un juge de l'Etat de Piauí (nordeste) avait déjà ordonné, sans succès, la suspension du service.
Certains conseillaient d'avoir recours à Telegram et d'autres rappelaient l'existence de l'ancien Microsoft Messenger.
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