La Chine ne communique pas assez clairement sur ses politiques économiques et sa stratégie de taux de change, ce qui exacerbe les inquiétudes des investisseurs, a estimé jeudi la patronne du FMI, tout en jugeant inévitable "une certaine dose de volatilité" des marchés.
Pour Christine Lagarde, directrice du Fonds monétaire international (FMI), qui s'exprimait à Davos, la deuxième économie mondiale "est engagée dans toute une série de transformations" économiques, "une tâche colossale" mais "tout à fait gérable" par Pékin.
Pour Christine Lagarde, directrice du Fonds monétaire international (FMI), qui s'exprimait à Davos, la deuxième économie mondiale "est engagée dans toute une série de transformations" économiques, "une tâche colossale" mais "tout à fait gérable" par Pékin.
"Etant donné l'ampleur de ces transformations, il y a un problème de communication" de la part des autorités, a-t-elle observé, lors d'une discussion au Forum économique mondial à Davos.
Les doutes pèsent sur Pékin
Un ralentissement prononcé de l'activité, la soudaine dévaluation du yuan et une gestion chaotique des marchés boursiers ont avivé les doutes sur la capacité de Pékin à rééquilibrer son modèle économique vers la consommation intérieure, et à entreprendre les réformes structurelles promises, censées accorder un rôle accru au secteur privé.
Les doutes pèsent sur Pékin
Un ralentissement prononcé de l'activité, la soudaine dévaluation du yuan et une gestion chaotique des marchés boursiers ont avivé les doutes sur la capacité de Pékin à rééquilibrer son modèle économique vers la consommation intérieure, et à entreprendre les réformes structurelles promises, censées accorder un rôle accru au secteur privé.
La violente rechute des Bourses chinoises début janvier, qui a fait trébucher les marchés mondiaux, a renforcé l'inquiétude générale, alors que le yuan continue de se déprécier nettement, accélérant les fuites de capitaux hors du pays.
"Les marchés n'aiment pas l'incertitude"
"S'il y a une chose que les marchés n'aiment pas, c'est l'incertitude, ne pas savoir exactement quelle est la stratégie (chinoise)" ou quelle direction prendra le cours du yuan, a déclaré Mme Lagarde.
"Une communication plus claire et plus abondante aiderait certainement davantage la transition économique" en Chine, a insisté la patronne du FMI.
"Les marchés n'aiment pas l'incertitude"
"S'il y a une chose que les marchés n'aiment pas, c'est l'incertitude, ne pas savoir exactement quelle est la stratégie (chinoise)" ou quelle direction prendra le cours du yuan, a déclaré Mme Lagarde.
"Une communication plus claire et plus abondante aiderait certainement davantage la transition économique" en Chine, a insisté la patronne du FMI.
Sans pour autant s'inquiéter outre mesure des récentes turbulences des marchés: "Un certain degré de volatilité ne pose pas problème, c'est compatible avec le principe de laisser plus de place au marché, prôné par Pékin".
Mme Lagarde s'est également refusée à condamner les lourdes interventions des autorités chinoises sur leurs marchés boursiers depuis l'été.
La Chine a annoncé mardi avoir enregistré en 2015 une croissance économique de 6,9%, sa plus faible performance depuis un quart de siècle.
Mme Lagarde s'est également refusée à condamner les lourdes interventions des autorités chinoises sur leurs marchés boursiers depuis l'été.
La Chine a annoncé mardi avoir enregistré en 2015 une croissance économique de 6,9%, sa plus faible performance depuis un quart de siècle.
"Nous pourrions mieux communiquer"
"En termes de communication, nous pourrions certainement faire un meilleur travail", a reconnu Fang Xinghai, vice-président de l'autorité chinoise de régulation des marchés (CSRC), qui s'exprimait aux côtés de Christine Lagarde.
Avant d'admettre à demi-mot la culture d'opacité des organes dirigeants chinois: "Nous apprenons, mais il faut être patient. Notre système n'est pas structuré pour communiquer efficacement avec les marchés", a-t-il affirmé.
"En termes de communication, nous pourrions certainement faire un meilleur travail", a reconnu Fang Xinghai, vice-président de l'autorité chinoise de régulation des marchés (CSRC), qui s'exprimait aux côtés de Christine Lagarde.
Avant d'admettre à demi-mot la culture d'opacité des organes dirigeants chinois: "Nous apprenons, mais il faut être patient. Notre système n'est pas structuré pour communiquer efficacement avec les marchés", a-t-il affirmé.
7 Commentaires
Anonyme
En Janvier, 2016 (16:36 PM)Anonyme
En Janvier, 2016 (18:42 PM)TOUTES POLITIQUE QUI SE DEMARQUE DU FMI EST SOCIALEMENT BENEFIQUE POUR LE PAYS, COMME L'A FAIT EQUADOR QUI, SANS APPLIQUER SES POLITIQUES RESTRUCTIVES A PRESQUE LE PLEIN EMPLOI; JUSKA ETRE A MEME DE PRENDRE DES EUROPEENS ET DE DEMANDER A SES COMPATRIOTES EXPATRIES DE RETOURNER AU PAYS.
LE PRESIDENT EST UN ECONOMISTE MODESTE, PROFESSEUR DE UNIV. QUI NE LES REÇOIT MEME PAS DANS SON PAYS............
POUR LE PSE, LE FMI A PRETE 172M AU SENEGAL, IMAGINEZ LA SUITE....LE SENEGAL EST OBLIGER DE REMBOURSER AVEC DES INTERETS ET DE RESPECTER LES POLITIQUES CAPITALISTES KIL NOUS DICTE.........
PLUS DE DEBATS ECONOMIQUES AU SENEGAL
TFM, CHANGEZ L'EMISSION DE DEGUENE CHIMERE TOUS LES JOURS PAR UNE EMISSION D'IDEES POUR LE BIEN DU PAYS
N33
En Janvier, 2016 (20:42 PM)N33
En Janvier, 2016 (23:18 PM)Contrelecfa
En Janvier, 2016 (23:42 PM)Zerohedge
En Janvier, 2016 (03:27 AM)@zeroedge
En Janvier, 2016 (08:53 AM)Participer à la Discussion