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Le patron du géant automobile allemand Volkswagen, Martin Winterkorn, a annoncé mercredi sa démission, quelques jours après des révélations fracassantes sur un trucage à grande échelle de moteurs de voitures du groupe.M. Winterkorn, 68 ans et depuis 2007 à la tête de Volkswagen, affirme ne s'être rendu coupable "d'aucun manquement", mais a dit "prendre la responsabilité" du scandale et remet sa démission pour permettre à Volkswagen "un nouveau départ", dans un communiqué diffusé par la société.
Il a présenté sa démission aux cinq membres d'un comité restreint du conseil de surveillance, réuni mercredi en urgence à Wolfsburg, où siège le groupe.
Il a présenté sa démission aux cinq membres d'un comité restreint du conseil de surveillance, réuni mercredi en urgence à Wolfsburg, où siège le groupe.
Cette instance, toute puissante au sein de l'organe de contrôle, a déclaré dans un communiqué séparé que "d'autres changements dans la direction" seraient annoncés dans les prochains jours, et qu'une réunion du conseil dans son ensemble prendrait une décision sur un successeur à M. Winterkorn vendredi. Le nom du patron de Porsche Matthias Müller a circulé cette semaine pour prendre ce poste de patron le mieux payé d'Allemagne.
S'exprimant devant la presse à Wolfsburg, le président du conseil de surveillance Berthold Huber a lui aussi évoqué la nécessité pour le groupe de prendre "un nouveau départ crédible", tout en déclarant que M. Winterkorn "'n'avait connaissance d'aucune des manipulations" visant à fausser les résultats de tests antipollution.
Elles ont été révélées vendredi aux États-Unis et l'affaire a en quelques jours pris une ampleur inédite, avec de l'aveu de Volkswagen 11 millions de voitures concernées dans le monde.
S'exprimant devant la presse à Wolfsburg, le président du conseil de surveillance Berthold Huber a lui aussi évoqué la nécessité pour le groupe de prendre "un nouveau départ crédible", tout en déclarant que M. Winterkorn "'n'avait connaissance d'aucune des manipulations" visant à fausser les résultats de tests antipollution.
Elles ont été révélées vendredi aux États-Unis et l'affaire a en quelques jours pris une ampleur inédite, avec de l'aveu de Volkswagen 11 millions de voitures concernées dans le monde.
Le présidium, du nom du comité réduit du conseil de surveillance, a aussi décidé mercredi de porter plainte auprès du parquet de Brunswick. Celui-ci avait annoncé déjà dans la journée l'ouverture d'une enquête préliminaire, suite au dépôt d'autres plaintes.
"Cela ne doit plus jamais arriver chez Volkswagen", a dit à propos de l'affaire Stephan Weil, chef du gouvernement de Basse-Saxe et membre de cette instance. Il y représente l'État régional, actionnaire du groupe à 20%.
A Francfort l'action Volkswagen était en tête du Dax, rebondissant de 4,86% à 111,15 euros, mais affichait toujours plus de 30% de pertes par rapport à son cours de clôture de vendredi soir.
"Cela ne doit plus jamais arriver chez Volkswagen", a dit à propos de l'affaire Stephan Weil, chef du gouvernement de Basse-Saxe et membre de cette instance. Il y représente l'État régional, actionnaire du groupe à 20%.
A Francfort l'action Volkswagen était en tête du Dax, rebondissant de 4,86% à 111,15 euros, mais affichait toujours plus de 30% de pertes par rapport à son cours de clôture de vendredi soir.
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