Dans un premier temps, on avait pensé à un attentat de plus contre les Etats-Unis. Mais ce n’était qu’un accident dû à la vétusté de l’ouvrage.
Minneapolis (Etats-Unis) - Des secouristes fouillaient hier un enchevêtrement de béton et de ferraille et les eaux boueuses du Mississippi à la recherche de dizaines de disparus après l’effondrement d’un pont à Minneapolis (Minnesota, nord) qui a fait au moins quatre morts.
Evoquant une "situation terrible", le président américain George W. Bush a immédiatement envoyé sur les lieux sa secrétaire aux Transports, Mary Peters, ainsi que le responsable fédéral du réseau autoroutier, Rick Capka, alors que les causes du drame soulevaient de nombreuses questions.
"Dans un gouvernement fédéral, nous devons réagir et réagir énergiquement non seulement pour aider les gens mais aussi s’assurer que cette voie de communication vitale, ce pont, soit reconstruit aussi vite que possible", a dit M. Bush lors d’une brève déclaration à la presse.
Le bilan, encore incertain, devrait augmenter dans la journée : des dizaines de véhicules ont été précipités dans le fleuve, 20 mètres plus bas, quand le pont, où quatre voies étaient ouvertes, a brutalement cédé à une heure de grande affluence mercredi en fin d’après-midi. "Nous estimons qu’entre 20 à 30 personnes sont portées disparues mais c’est un décompte basé sur le nombre de voitures qui se seraient trouvées sur le pont" au moment de l’accident, a déclaré Tim Dolan, le chef de la Police locale, lors d’une conférence de presse jeudi matin. "Le pont a commencé à s’effondrer, les voitures volaient partout", a raconté une victime, Catherine Yankelevich, qui a pu sortir par la fenêtre de sa voiture et gagner la rive à la nage.
Après quatre heures d’efforts intenses pour tenter de porter secours aux victimes, 60 blessés, dont certains dans un état grave, ont été hospitalisés mercredi soir, selon le chef des pompiers de la ville, Jim Clack.
AFP
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