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Ces dernières 24 heures, la pression a été extrêmement forte sur le président ukrainien, Viktor Ianoukovitch, notamment de la part des Occidentaux, mais aussi du Kremlin.
La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, se trouvait mercredi à Kiev, et la chancelière allemande, Angela Merkel, a téléphoné à Viktor Ianoukovitch, pour lui lancer une mise en garde contre de nouvelles violences en Ukraine. La chancelière allemande a appelé à la protection des droits des citoyens et a demandé au président de poursuivre le dialogue avec l'opposition.
La chef du gouvernement allemand a également appelé le président russe, Vladimir Poutine, pour lui demander de plaider à son tour pour un dialogue constructif en Ukraine. Mais le maître du Kremlin a simplement réitéré sa mise en garde de la veille. Il a demandé aux Européens de « ne pas s'ingérer » dans les affaires ukrainiennes. Poutine a également annoncé que la Russie attendra la formation du nouveau gouvernement ukrainien avant de poursuivre son aide de plus de 11 milliards d'euros à l'Ukraine, dont une première tranche a été versée fin décembre.
ris entre deux feux, déçu par le fait que l'opposition a refusé de soutenir la loi d'amnistie des contestataires, Viktor Ianoukovitch, semble de plus en plus au bout du rouleau. « Le président de l'Ukraine a été officiellement déclaré malade avec des douleurs respiratoires aiguës et une forte fièvre », lit-on sur le site de la présidence ukrainienne.
1 Commentaires
Diallo
En Janvier, 2014 (14:27 PM)Participer à la Discussion