![Single Post](https://images.seneweb.com/dynamic/modules/news/images/gen/fb/0532f24e3b9bce3d5a82e4a1c27f18a1595fc5df.jpg)
Lundi, M. Lonsdale a expliqué, la voix étranglée par l'émotion, que les besoins étaient immenses. "Dans l'immédiat, il nous faut un soutien humanitaire, à plus long terme nous avons besoin d'une aide financière et d'assistance pour commencer à reconstruire nos infrastructures. Nous avons tout à reconstruire", a-t-il souligné.
Etat d'urgence décrété
Le cyclone de catégorie 5 - la plus élevée - a ravagé l'archipel de 270.000 habitants vendredi, accompagné de rafales de vent supérieures à 320 km/h. Selon Benjamin Shing, du cabinet de M. Lonsdale, la pénurie alimentaire menace les survivants.
"La première semaine, nous comptons sur le fait que les cultures et les jardins sont toujours comestibles (...) mais après la première semaine, nous aurons besoin d'avoir des rations sur le terrain", a-t-il dit mardi.
D'après les secouristes, 90% des habitations ont été endommagées à Port-Vila. Et si l'eau a été à 80% rétablie, l'électricité fait encore défaut dans de nombreux quartiers. L'état d'urgence a été décrété dimanche dans tout le pays et un couvre-feu instauré à partir de 18 heures pour éviter les pillages.
0 Commentaires
Participer à la Discussion