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Depuis vendredi 21 décembre, une partie de l’administration américaine est paralysée, faute d'accord entre démocrates et républicains sur le financement du mur voulu par Donald Trump à la frontière mexicaine.
La situation ne s'améliorera pas avant Noël, et elle devrait même durer plus longtemps, le président lui-même ayant averti qu'il était prêt à « un très long blocage » et ce en dépit des conséquences économiques pour le pays.
La fermeture partielle des administrations fédérales américaines pourrait durer. Selon le directeur du budget à la Maison Blanche, Mick Mulvaney, « il est très possible » que le shutdown « aille jusqu'au nouveau Congrès » qui doit se réunir pour la première fois le 3 janvier, alors que les tractations sur le budget fédéral, suspendues samedi, doivent reprendre le 27 décembre.
Les démocrates vont reprendre début janvier le contrôle de la Chambre des représentants après leur victoire électorale en novembre et les républicains resteront majoritaires au Sénat, ce qui augure des négociations difficiles entre les deux chambres.
Les Etats-Unis ont déjà connu deux shutdown cette année, mais ils n'avaient duré que trois jours. En 2013, lorsque la paralysie de l'administration américaine avait duré seize jours, plus de deux semaines, l'Etat fédéral avait présenté une facture de 2,5 milliards de dollars. Le coût des compensations versées aux fonctionnaires affectés.
Chômage technique
Dans le cadre du shutdown actuel, selon une estimation du camp démocrate, ils sont environ 800 000 - sur un total de plus de 2 millions - à être concernés : une petite moitié mise au chômage technique, une grosse moitié, dont les services sont jugés essentiels, continue de travailler mais sans être payés. Notamment pour la sécurité intérieure ou le contrôle aux frontières.
En cette période de fin d'année, le tourisme pourrait essuyer de sérieux dommages. Certains musées nationaux peuvent rester ouverts parce qu'ils sont sous-traités au privé ou parce qu'ils ont des réserves, mais pas tous. En 2013, selon la Maison Blanche, la facture s'était élevée à 500 millions de dollars.
Enfin les entreprises pourraient à leur tour être touchées par des pertes de production. Elles avaient atteint 2 à 6 milliards de dollars en 2013, selon des estimations de la présidence américaine.
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