La République en Marche, le mouvement du président Emmanuel Macron, va changer de nom pour s’appeler désormais le parti “Renaissance”, a annoncé jeudi le délégué général de LREM Stanislas Guérini.
“Nous initions aujourd’hui un mouvement de refondation de La République en marche pour pouvoir continuer à élargir ce mouvement politique qu’a créé le président de la République Emmanuel Macron il y a un peu plus de six ans dans un parti politique qui portera le nom de Renaissance”, a indiqué M. Guerini lors d’une conférence de presse à Paris. En vue des législatives, les différents partis de la majorité présidentielle se regroupent pour leur part dans une confédération baptisée “Ensemble”
.S. Guérini annonce que le mouvement LREM devient un parti : "c'est bien un changement de nature et de nom que nous initions, il s'agit bien d'une refondation de LREM pour bâtir un parti présidentiel qui s'appellera Renaissance" @BFMTV pic.twitter.com/44VC7TDpwG
— Elisa Bertholomey (@ebertholomey) May 5, 2022
Législatives: allié de LREM, le parti d’Edouard Philippe obtient 58 candidats
Allié de la majorité présidentielle, Horizons, le parti d’Edouard Philippe, a obtenu 58 candidats pour les législatives de juin alors que le MoDem de François Bayrou en aura entre 101 et 110, a appris l’AFP jeudi de sources au sein des deux mouvements.
Sur les 577 sièges à pourvoir à l’Assemblée nationale, LREM devrait pour sa part présenter autour de 400 candidats, à l’issue d’un bureau exécutif à la mi-journée.
“Il y aura quelques rares gels” de circonscriptions, dans lesquelles il n’y aura aucun candidat de la majorité présidentielle, a indiqué une source interne.
La majorité va s’organiser pour ces législatives en une confédération de partis pro-Macron autour de ces trois groupes à l’Assemblée. Ils partiront sous une bannière commune pour les scrutins des 12 et 19 juin.
Une conférence de presse était prévue jeudi après-midi au siège de La République en marche à Paris pour en présenter les contours, alors que les premières investitures était également prévues le même jour.
Il reste “quelques réglages” encore à réaliser et “cela avance doucement” dans la finalisation des listes pour les investitures, indique une partie prenante des négociations.
“C’est toujours difficile de choisir entre des profils de qualité sur un même territoire. Et parfois aussi difficile d’expliquer à un sortant qu’il faut arrêter”, avance cette même source.
Depuis la réélection d’Emmanuel Macron, la question des investitures aux législatives provoque de nombreuses turbulences dans la majorité, dont les différentes chapelles rivalisent d’appétit, à commencer par les troupes de l’ex-Premier ministre Edouard Philippe dont les relations avec Emmanuel Macron sont dégradées.
4 Commentaires
Au point de rapporter la moindre chose qui s'y passe même insignifiant
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