Après plusieurs heures de confusion, les funérailles du djihadiste se sont déroulées jeudi, en fin d'après-midi, dans le cimetière de Cornebarrieu.
Mohamed Merah a été inhumé jeudi soir dans le carré musulman d'un cimetière de Toulouse malgré les réticences du maire de la ville, Pierre Cohen, qui avait tenté de différer l'inhumation de 24 heures en demandant l'arbitrage de l'État. Cette confusion a suivi le refus d'Alger d'accueillir la dépouille de l'auteur des tueries de Toulouse et de Montauban, signifié à la dernière minute, alors que la famille avait prévu le transfert du corps par avion à la mi-journée.
Mohamed Merah, Français d'origine algérienne, a revendiqué sept meurtres, dont ceux de trois enfants juifs, au nom d'al-Qaida, mais les enquêteurs pensent qu'il s'est auto-radicalisé avec l'aide éventuelle de proches. Une vingtaine de proches du "tueur au scooter", jeunes pour la plupart, sont entrés peu avant 19 heures dans le cimetière de Cornebarrieu, situé dans l'agglomération toulousaine, escortés d'un grand nombre de gendarmes et de policiers. Le jeune tueur de 23 ans a été mis en terre peu de temps après, au cours d'une brève cérémonie organisée dans le carré musulman du cimetière, survolé par un hélicoptère de la gendarmerie.
"Qu'on ne fasse pas de polémique avec ça" (Sarkozy)
Un peu plus tôt, Nicolas Sarkozy avait apparemment tranché sur la question du lieu de l'inhumation, en souhaitant lors d'un déplacement dans l'Hérault qu'on ne fasse pas de polémique avec les obsèques de Mohamed Merah, qui "était français". "Il était français, qu'il soit enterré et qu'on ne fasse pas de polémique avec ça", a déclaré le chef de l'État à BFMTV. La présidente du Front national, Marine Le Pen, a aussitôt dénoncé une "capitulation indigne", selon elle, du chef de l'État. "Alors qu'il a ensanglanté notre sol et notre drapeau, Mohamed Merah sera inhumé dans la terre de France du fait de la capitulation indigne de Nicolas Sarkozy face aux autorités algériennes", écrit-elle dans un communiqué.
Après le refus d'Alger, Abdallah Zekri, le conseiller du recteur de la Grande Mosquée de Paris, avait annoncé jeudi matin que Mohamed Merah serait inhumé dans l'après-midi à Toulouse. Mais en début d'après-midi, Pierre Cohen, le maire socialiste, annonçait sa décision de différer les obsèques de 24 heures, jugeant que l'inhumation de Mohamed Merah à Toulouse n'était "pas opportune". "Il a donc demandé au préfet de région de différer l'inhumation de 24 heures et interpelle l'État à ce sujet", expliquait un communiqué de la mairie.
"J'ai délivré un permis d'inhumer pour ce soir, et je le regrette" (Cohen)
Lors d'une conférence de presse dans la soirée, Pierre Cohen a expliqué s'être rangé aux arguments du ministère de l'Intérieur. "Il nous semblait opportun qu'il y ait un autre lieu d'inhumation que Toulouse, le ministre que j'ai contacté m'a rappelé à la loi", a-t-il dit. "J'ai délivré un permis d'inhumer pour ce soir, et je le regrette, mais j'applique les lois de la République", a ajouté l'élu, disant craindre que "les gens pensent qu'il soit un martyr". Dans un communiqué publié ultérieurement, il a également estimé que cette décision était "susceptible de troubler l'ordre public" et allait à l'encontre des "efforts entrepris depuis les événements odieux qui ont endeuillé notre ville pour rassembler les Toulousains".
Des proches de la famille Merah avaient exprimé leur crainte que la sépulture ne soit profanée ou qu'elle devienne un lieu de pèlerinage pour des fondamentalistes si le jeune homme était enterré en France. Selon Abdallah Zekri, le refus en Algérie a été formulé, par crainte de troubles à l'ordre public, par le maire de la commune où la famille voulait inhumer Mohamed Merah. Mais une source gouvernementale algérienne a dit que la décision venait d'Alger. "L'Algérie n'a rien à voir avec cette affaire et nous ne comprenons pas pourquoi certains milieux en France veulent nous impliquer", a-t-on dit. "C'est pourquoi nous avons pris la décision de ne pas accepter le corps pour le moment. C'est une décision temporaire", a ajouté cette source.
Selon Dalil Boubakeur, le recteur de la mosquée de Paris, le préfet de région s'est efforcé de faire valoir auprès du maire de Toulouse la nécessité de faire appliquer le droit. "Le droit, et je me range de ce côté-là, c'est le droit du sol : l'endroit où meurt un Français lui donne droit à y être enterré. Un enterrement ailleurs serait une dérogation", a-t-il dit au Figaro.fr, jugeant le "capharnaüm" de la journée "désolant et dangereux."
9 Commentaires
Pééé
En Mars, 2012 (06:04 AM)Nioro Du
En Mars, 2012 (06:23 AM)Pcds
En Mars, 2012 (06:34 AM)Diop
En Mars, 2012 (07:14 AM)Liban esclavagisme : une Ethiopienne se fait battre par son maitre libanais
Guiss
En Mars, 2012 (08:30 AM)Anti-ibadou
En Mars, 2012 (08:52 AM)Les arabes du moins la plupart (akbarou kouffrane wa nifakh) vous ne pouvez pas nous faire leur promotion ici.
Nous, nous sommes fiers de ce que nous sommes et de nos chefs religieux ( à part kelkes brebis galeuses genre béthio, kara...). A bon entendeur...
Les Algerien Aimes Tous Le Mon
En Mars, 2012 (12:25 PM)jsp que se message passe pour koi vous avez interdi mohamed merah de parler avec la prese et pour koi vous la vez tué??? parse que vous voulez entiré la virité!!!!
tkt pas sarkooo ton jours il va venire tu fai des gaire dans des pays arabe ons dissan pour la dimocratie et toi tu fai des crime pour gagnie la chaisse en france jte jure toi un graaaand.......
ps nous les musliman oné contre les meurtre come sa le tueure si monsieur sarkozie réveiller vous
++
En Mars, 2012 (17:56 PM)Allons enfants de la Patriiiiiiiiee , Enterrons ce monstre bien a nouuuuuuuuuuus
Ggjg
En Avril, 2012 (17:18 PM)Participer à la Discussion