Le procès de Nordahl Lelandais, accusé du meurtre de Maëlys, 8 ans, et d’agressions sexuelles sur deux cousines âgées de 4 et 6 ans au moment des faits, a repris ce lundi. Face aux parents de l’une des victimes, l’ancien militaire de 38 ans a reconnu pour la première fois des “penchants pédophiles”.
Les parents de l’une de ses petites-cousines, victime d’une agression sexuelle en 2017 ont témoigné ce lundi devant la cour de justice de Grenoble, où se tient le procès. L’accusé, Nordahl Lelandais, a reconnu pour la première fois, des penchants pédophiles. “Oui, j’admets que j’ai des penchants pédophiles”, a-t-il déclaré.
“Rien qui aurait pu éveiller nos soupçons”
Le père et la mère ont tous deux évoqué les vacances de cinq jours en Savoie, à l’été 2017, au cours desquels eux et leurs trois filles ont séjourné chez les parents de Nordahl Lelandais, à Domessin, pour visiter la région. À l’époque, l’accusé leur apparaît comme “quelqu’un de très bien”, “bienveillant”, et se comportant tout à fait normalement. “Il avait l’air attentionné, il n’y avait rien qui aurait pu éveiller nos soupçons”, expliquent-ils.
Deux petites filles, âgées de 6 et 4 ans
Nordahl Lelandais est accusé d’avoir caressé le sexe de leur aînée, âgée à l’époque de six ans, alors qu’elle dormait dans l’une des chambres de la maison, ainsi que d’attouchements similaires sur sa filleule de 4 ans lors d’un séjour chez d’autres cousins dans le Gard six semaines plus tôt. Ces faits avaient été découverts pendant l’enquête sur la disparition de Maëlys lorsque les enquêteurs avaient mis la main sur des vidéos des attouchements, filmés par téléphone.
“Ces images vont me hanter”
“J’aurais tellement voulu la protéger, qu’il ne lui arrive jamais ça. On était là à deux mètres”, a témoigné à la barre la mère de la petite-cousine agressée à Domessin. Ces images “vont me hanter”, ajoute-t-elle en pleurant. Père et mère ont par ailleurs fermement remis en cause la version de l’accusé selon laquelle il aurait commis ces gestes pendant le dîner, alors qu’on l’aurait sollicité pour aller chercher un vêtement. “Jamais on ne l’aurait fait monter dans une chambre où nos enfants dorment”, explique la mère.
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