Dix personnes ont été interpellées mardi matin en région parisienne, dans le sud de la France et en Suisse, dans le cadre d'une opération antiterroriste, a-t-on appris de sources proches de l'enquête. Ces personnes participaient à un groupe de discussion de la messagerie cryptée Telegram, fréquemment utilisée par les djihadistes, dans lequel elles "tenaient des propos inquiétants", ont indiqué ces sources. Cette opération antiterroriste "vise à permettre de préciser les contours des projets qu'elles nourrissaient", a ajouté une source judiciaire.
Neuf interpellations en France, une en Suisse Neuf personnes âgées de 18 à 65 ans, majoritairement connues des services de renseignement, ont été arrêtées dans le sud-est de la France et en région parisienne et un homme a été interpellé en Suisse, ont précisé des sources concordantes. Une information judiciaire avait été ouverte le 19 juillet pour des faits susceptibles d'être qualifiés d'"association de malfaiteurs terroriste criminelle et provocation directe à la commission d'un acte de terrorisme par un moyen de communication au public en ligne", selon ces sources.
"Les investigations ont permis d'identifier un individu en Suisse qui avait une activité particulièrement soutenue sur les réseaux sociaux (Telegram). Elles ont par ailleurs mis en évidence qu'il avait dans ce cadre des contacts avec des individus demeurant en France avec qui il évoquait notamment des projets d'actions violentes aux contours mal définis à ce stade", a expliqué une source judiciaire. En lien avec un jeune Français qui était "sur le point de passer à l'acte" Cet homme arrêté en Suisse était aussi en lien sur les réseaux sociaux avec un adolescent de 13 ans, soupçonné de préparer une attaque djihadiste au couteau.
Ce jeune Français avait été arrêté en région parisienne la nuit précédant la fête de la musique le 21 juin, ont précisé des sources proches du dossier, et il avait été mis en examen par un juge antiterroriste et écroué. Né en septembre 2003 et originaire de Vitry-sur-Seine, au sud de Paris, il "était sur le point de passer à l'acte", a indiqué l'une des sources. "Une photo de lui avait été trouvée sur les réseaux sociaux, tenant une feuille proclamant son allégeance" au groupe Etat Islamique (EI), ont-elles précisé.
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