Alexandre Benalla a été placé en garde à vue ce jeudi 17 janvier, selon l'Agence France-Presse qui cite une source judiciaire. L'enquête sur les passeports diplomatiques qui a défrayé la chronique a également été étendue à deux autres infractions.
La première affaire liée à ces passeports diplomatiques remonte au 29 décembre dernier. On apprenait alors qu'Alexandre Benalla, pourtant démis de ses fonctions au sein de l'Elysée, avait continué à utiliser ces documents administratifs en sa possession.
L'ancien collaborateur d'Emmanuel Macron s'était notamment rendu au Tchad quelques jours avant la visite du chef de l'Etat fin décembre. Une enquête avait alors été ouverte par la Brigade de la répression de la délinquance contre la personne pour « abus de confiance » et « usage sans droit d'un document justificatif d'une qualité professionnelle » : ces fameux passeports diplomatiques.
Ce mercredi 16 janvier, les investigations ont été étendues aux chefs de « faux, usage de faux et obtention indue d'un document administratif », a précisé le parquet de Paris. Alexandre Benalla est en effet soupçonné d'avoir contrefait un document officiel de l'Elysée donnant droit à l'obtention d'un passeport diplomatique.
Soupçon de falsification
Devant la commission d'enquête du Sénat, le directeur de cabinet d'Emmanuel Macron, Patrick Strzoda, a précisé ce mercredi que l'ancien chargé de mission avait été en possession de deux passeports de service, le premier délivré en 2016 « bien avant » son arrivée à l'Elysée, le deuxième le 28 juin 2018. Tous deux ont été invalidés le 31 juillet 2018.
Il a ajouté que la demande du second passeport de service avait été faite par Alexandre Benalla au ministère de l'Intérieur par une lettre à en-tête du chef de cabinet de l'Élysée, mais « dactylographiée » et non signée. En clair, « nous soupçonnons une falsification faite par Alexandre Benalla », a affirmé Patrick Strzoda.
Par ailleurs, en septembre dernier, lors de sa première audition devant la commission d'enquête parlementaire, cette fois liée à l'agression de deux manifestants, il avait indiqué sous serment avoir rendu tous ses documents officiels, dont les passeports. Il est donc soupçonné d'avoir menti devant une commission d'enquête. Un « parjure » qui peut valoir jusqu'à cinq ans d'emprisonnement.
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En Janvier, 2019 (23:17 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (23:35 PM)Anonyme
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