La nomination d’un gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) n’a pu se faire non plus. Pourtant tout était bien parti à ce sujet, car aucun Etat ne semblait vouloir remettre en question la position ivoirienne. Le seul hic qui a fait que tout a été renvoyé au sommet extraordinaire, c’est que, selon les premières informations obtenues, les Ivoiriens ne semblaient pas s’accorder sur une candidature unique. Mieux, les chefs d’Etat de l’Uemoa n’ont pas eu un discours clair quant au choix d’un intérimaire ou d’un titulaire. Car, en poussant Charles Konan Banny, ancien gouverneur de la Bceao, à accepter le Poste de Premier ministre de la Côte d’Ivoire, promesse lui avait été faite de retrouver son siège à la banque un an après. Une promesse que les chefs d’Etat ne semblent plus vouloir respecter.
Certains observateurs soutiennent néanmoins que cette situation de blocage ivoiro-ivoirienne est tout simplement une stratégie pour que la promesse faite à Konan Banny puisse être tenue. Car de cette manière, l’intérim va se poursuivre et à la fin de sa mission à la Primature ivoirienne, le titulaire va retrouver tout simplement son fauteuil au siège de la banque à Dakar.
A noter que lors de la première séance à huis-clos qui a débuté à 11 heures 30, les chefs d’Etat ont accueilli les ministres de l’Economie et des Finances des pays membres. Un satisfecit général a été noté quant aux audits institutionnels de la Boad et de la Bceao.
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