Dans une lettre ouverte adressée à ses militants, Christian Taubira annonce qu'elle renonce à sa candidature en vue élections présidentielles de 2022 en France pour plusieurs raisons.
Considérée comme la candidate de l'Afrique et de la France d'outre-mer, sans surprise, l'ancienne garde des Sceaux a annoncé officiellement ce vendredi qu'elle se retirait de la campagne pour l'élection présidentielle, faute de parrainages suffisants.
Son annonce était attendue : Christiane Taubira a déclaré à travers cette lettre, qu'elle se retirait de la course à l'Elysée, deux jours avant la date butoir d'envoi des 500 signatures d'élus au Conseil constitutionnel. Depuis son QG de campagne, en milieu de journée, la candidate de gauche a pris acte de son incapacité à valider son ticket pour le premier tour de l'élection présidentielle, en totalisant à ce stade seulement 181 parrainages, rapporte Francetvinfo. Taubira pense que sa candidature a été empêchée par un dispositif administratif accompagné d'un discours de haine. " Ma candidature se trouve donc empêchée aujourd’hui par un dispositif administratif qui vit, du moins je l’espère, ses dernières heures. La réalité aujourd’hui c’est d’un côté, des discours de haine et de fragmentation et de l’autre, une gauche qui n’est pas audible et qui risque d’être en incapacité d’agir pour les citoyennes et les citoyens dans le besoin. Ce n’est pas pensable, ce n’est pas envisageable", déplore-t-elle.
"Malgré la très forte mobilisation des bénévoles et de mon équipe de campagne, malgré les promesses de nombreux élus, qui ne se sont pas concrétisées, il est évident que nous ne parviendrons pas à réunir les 500 parrainages", a-t-elle lâché. Désireuse de continuer à "se battre", elle a refusé d'appeler à voter pour un autre candidat de gauche.
Depuis la fin de l'automne 2021, la petite musique d'une déclaration à l'élection présidentielle revenait avec insistance. Après plusieurs mois d'hésitation, l'ancienne garde des Sceaux a finalement franchi le pas en deux temps. D'abord, le 17 décembre, en déclarant, dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, "envisager d'être candidate à la présidence de la République française". Puis, un mois plus tard, le 15 janvier, lorsqu'elle officialise sa candidature lors de son premier meeting de campagne, à Lyon.
Mais à trois mois seulement du premier tour, l'ancienne députée de Guyane a pris beaucoup de retard sur ses concurrents de gauche. Très rapidement, ces derniers, comme la socialiste Anne Hidalgo ou l'"insoumis" Jean-Luc Mélenchon, n'ont pas hésité à fustiger "une candidature de plus" à gauche.
"C'est un personnage qui se croit providentiel. Mais elle a disparu de la vie politique depuis six ans pendant que d'autres à gauche sont restés au combat pour gagner des élections intermédiaires comme les municipales ou les régionales" ont déclaré certains de ses opposants pour la dissuader.
À rappeler que malgré tout Christian Taubira apporte tout son soutien au peuple Ukrainien. " La guerre déclarée en Ukraine par la Russie de Vladimir Poutine est une nouvelle épreuve de vérité pour notre pays. Le peuple ukrainien est confronté à une tragédie, nous devons lui apporter notre soutien total. Nous serons en conflit direct avec ceux qui pensent que la France doit se replier et être indifférente au sort de ceux qui souffrent. Nous affirmerons notre volonté d’accueillir aussi bien les réfugiés d’Ukraine que ceux de Syrie, d’Irak ou d’Afghanistan" a t-elle martelé dans sa lettre.
Considérée comme la candidate de l'Afrique et de la France d'outre-mer, sans surprise, l'ancienne garde des Sceaux a annoncé officiellement ce vendredi qu'elle se retirait de la campagne pour l'élection présidentielle, faute de parrainages suffisants.
Son annonce était attendue : Christiane Taubira a déclaré à travers cette lettre, qu'elle se retirait de la course à l'Elysée, deux jours avant la date butoir d'envoi des 500 signatures d'élus au Conseil constitutionnel. Depuis son QG de campagne, en milieu de journée, la candidate de gauche a pris acte de son incapacité à valider son ticket pour le premier tour de l'élection présidentielle, en totalisant à ce stade seulement 181 parrainages, rapporte Francetvinfo. Taubira pense que sa candidature a été empêchée par un dispositif administratif accompagné d'un discours de haine. " Ma candidature se trouve donc empêchée aujourd’hui par un dispositif administratif qui vit, du moins je l’espère, ses dernières heures. La réalité aujourd’hui c’est d’un côté, des discours de haine et de fragmentation et de l’autre, une gauche qui n’est pas audible et qui risque d’être en incapacité d’agir pour les citoyennes et les citoyens dans le besoin. Ce n’est pas pensable, ce n’est pas envisageable", déplore-t-elle.
"Malgré la très forte mobilisation des bénévoles et de mon équipe de campagne, malgré les promesses de nombreux élus, qui ne se sont pas concrétisées, il est évident que nous ne parviendrons pas à réunir les 500 parrainages", a-t-elle lâché. Désireuse de continuer à "se battre", elle a refusé d'appeler à voter pour un autre candidat de gauche.
Depuis la fin de l'automne 2021, la petite musique d'une déclaration à l'élection présidentielle revenait avec insistance. Après plusieurs mois d'hésitation, l'ancienne garde des Sceaux a finalement franchi le pas en deux temps. D'abord, le 17 décembre, en déclarant, dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, "envisager d'être candidate à la présidence de la République française". Puis, un mois plus tard, le 15 janvier, lorsqu'elle officialise sa candidature lors de son premier meeting de campagne, à Lyon.
Mais à trois mois seulement du premier tour, l'ancienne députée de Guyane a pris beaucoup de retard sur ses concurrents de gauche. Très rapidement, ces derniers, comme la socialiste Anne Hidalgo ou l'"insoumis" Jean-Luc Mélenchon, n'ont pas hésité à fustiger "une candidature de plus" à gauche.
"C'est un personnage qui se croit providentiel. Mais elle a disparu de la vie politique depuis six ans pendant que d'autres à gauche sont restés au combat pour gagner des élections intermédiaires comme les municipales ou les régionales" ont déclaré certains de ses opposants pour la dissuader.
À rappeler que malgré tout Christian Taubira apporte tout son soutien au peuple Ukrainien. " La guerre déclarée en Ukraine par la Russie de Vladimir Poutine est une nouvelle épreuve de vérité pour notre pays. Le peuple ukrainien est confronté à une tragédie, nous devons lui apporter notre soutien total. Nous serons en conflit direct avec ceux qui pensent que la France doit se replier et être indifférente au sort de ceux qui souffrent. Nous affirmerons notre volonté d’accueillir aussi bien les réfugiés d’Ukraine que ceux de Syrie, d’Irak ou d’Afghanistan" a t-elle martelé dans sa lettre.
5 Commentaires
Paco
En Mars, 2022 (12:03 PM)Noir, c'est noir. Il n'y a pas d'espoir pour être un Obama en France !
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En Mars, 2022 (14:56 PM)Reply_author
En Mars, 2022 (15:03 PM)Participer à la Discussion