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A chaque meeting, Emmanuel Macron attire de plus en plus de monde, que ce soit des anonymes curieux ou férus de politique. A gauche, ses principaux concurrents "l'accusent" de voler des soutiens à Manuel Valls. Mais de l'autre côté de la sphère politique, on grince aussi des dents. Marine Le Pen, présidente du Front national, s'est agacée ce lundi 16 au matin de voir le leader du mouvement "En Marche!" empiéter sur ses plates-bandes.
Le 4 février prochain, Emmanuel Macron tiendra en effet un meeting de campagne à Lyon, ville que Marine Le Pen a choisi pour présenter son programme, le même jour. Invitée d'Elizabeth Martichoux sur RTL ce lundi matin, la candidate frontiste à la présidentielle 2017 a soupçonné l'ancien ministre de l'Economie de connivence avec le "système médiatique".
Pour elle, Macron n'est "évidemment pas un candidat antisystème. C'est le candidat de Bruxelles, le candidat de l'ultralibéralisme. C'est le candidat du mondialisme, c'est le candidat de l'austérité. C'est presque même une caricature de cette politique-là". Et d'ajouter: "C'est le candidat des médias aussi. Pardon, je veux dire la fascination puérile des médias pour ce candidat en est presque drôle. Au-dessus de ça, il y a les jeunes filles à la sortie du concert de Justin Bieber".
Déjà vendredi 13, Emmanuel Macron était à Hénin-Beaumont, terre frontiste, où Steeve Briois, maire FN de la ville, a pointé du doigt son "mépris de classe" suite à cette déclaration: "L'alcoolisme et le tabagisme se sont installés dans le bassin minier. Tout comme l'échec scolaire".
Le 4 février, Marine Le Pen fera face à Lyon à un autre candidat à la présidentielle: Jean-Luc Mélenchon sera également présent sur place pour un meeting de la France insoumise. Pour rappel, il sera également à Paris sous forme d'hologramme.
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