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Il revient en Afghanistan juste après la chute des talibans, d'abord comme conseiller spécial de l'ONU avant de devenir l'un des architectes du gouvernement d'intérim. Entre 2002 et 2004, il est le très actif ministre des Finances du président Hamid Karzaï. Il fait également campagne contre la corruption qui gangrène déjà les nouvelles institutions du pays, et gagne une réputation d'homme inflexible mais aussi parfois caractériel qui le poursuit encore aujourd'hui.
Après avoir largement échoué lors de l'élection présidentielle de 2009, Ashraf Ghani s'est lancé dans la campagne de 2014 sur fond de polémique en choisissant parmi ses deux colistiers un chef de guerre du nord accusé d'avoir fait massacrer de centaines de prisonniers talibans en 2001. Mais contrairement au précédent scrutin, où il était apparu effacé, M. Ghani a mené cette fois sa campagne tambour battant, en prononçant des discours enflammés lors de grands rassemblements populaires.
Il était loin d'être donné gagnant après le premier tour. Mais il sort largement vainqueur du second tour selon les résultats préliminaires, vivement contestés par son adversaire Abdullah Abdullah. Ils conduiront à l'organisation d'un audit de l'ensemble des bulletins de vote, censé purger le scrutin de la fraude soupçonnée massive.
In fine, son accession au pouvoir se fera via un accord de partage du pouvoir avec M. Abdullah, qui devient chef d'un gouvernement d'unité nationale, avant même l'annonce des résultats définitifs donnant M. Ghani vainqueur avec plus de 55% des voix.
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