La ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni, a exclu hier dimanche des négociations de paix avec la Syrie pour le moment, estimant que Damas devait au préalable cesser tout soutien au terrorisme. Entamer maintenant des négociations avec la Syrie perturberait les efforts de stabilisation du Liban, a-t-elle déclaré sur la chaîne de télévision israélienne Channel 10.
«Les outils sont en place pour libérer le Liban de la Syrie. Ajouter d’autres intérêts syriens à cette ‘salade’, si vous me passez l’expression, compliquerait à mon avis un processus qui est acceptable pour tout le monde», a-t-elle déclaré. C’est la question des Palestiniens qui doit constituer aujourd’hui la priorité, a ajouté la ministre.
Le Premier ministre, Ehoud Olmert, avait déjà exclu le 21 août dernier de telles discussions, qualifiant la Syrie de «membre le plus agressif de l’Axe du mal». Le chef du gouvernement israélien s’exprimait alors que quelques heures plus tôt, l’un des principaux membres de son gouvernement, le ministre de la Sécurité publique Avi Dichter, avait appelé à la reprise des négociations avec la Syrie, plaidant pour une restitution des hauteurs du Golan en échange d’un accord de paix. Les discussions ont échoué de peu en 2000.
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