"Les Bettencourt ne m'ont jamais donné un sou", a déclaré jeudi Nicolas Sarkozy aux juges bordelais en charge de l'affaire Bettencourt, selon Sud Ouest qui a pu consulter le procès-verbal d'audition et en publiera samedi les déclarations les plus marquantes.
"Ils ne m'ont jamais donné un sou et je ne leur en ai jamais demandé", a notamment dit M. Sarkozy au cours de ces douze heures d'audition transcrites en "32 pages de documents" dont Sud Ouest assure sur son site internet avoir vu l'intégralité.
Concernant le financement éventuel de sa campagne présidentielle de 2007, M. Sarkozy déclare: "Je connais les Bettencourt depuis 28 ans et j'en ai 57. J'ai fait cinq campagnes municipales à Neuilly: ils ne m'ont jamais donné un sou et je ne leur en ai jamais demandé."
"Pas rendu compte d'un éventuel état de faiblesse"
Il ajoute qu'il ne s'est pas rendu compte d'un éventuel état de faiblesse de Liliane Bettencourt, aujourd'hui âgée de 90 ans et qui est selon les psychiatres en situation d'affaiblissement mental depuis septembre 2006: "Quand je la vois, je n'aperçois aucun signe apparent de cela... Elle est bien habillée, elle ne bégaie pas. Elle ne dit aucune invraisemblance."
L'ancien président remarque aussi qu'en "36 ans de vie politique, c'est la première fois que je suis convoqué dans un cabinet d'instruction", et que "c'est une épreuve".
Plus que le fond même des déclarations de M. Sarkozy, c'est la célérité avec laquelle des extraits de ce procès-verbal sont parvenus à Sud Ouest qui est remarquable, pas même 24 heures après la fin de l'audition de l'ancien président.
Ce scoop de Sud Ouest coïncide avec la publication très inhabituelle, vendredi en début de soirée, d'un communiqué du Parquet de Bordeaux démentant, à la demande des juges d'instruction, l'anecdote rapportée par l'avocat de l'ancien chef d'Etat d'une confusion qu'aurait faite un des juges entre un possible rendez-vous entre M. Sarkozy et Mme Bettencourt, le 5 juin 2007, et le rendez-vous qu'il a eu effectivement avec des membres de la famille d'Ingrid Betancourt.
"La convocation de M. Nicolas Sarkozy ne mentionnait pas un rendez-vous relatif à Mme Ingrid Betancourt, figurant dans son agenda à la date du 5 juin 2007 au palais de l'Élysée, et il n'a pas été interrogé sur ce point", a indiqué dans ce communiqué le procureur de la République de Bordeaux Claude Laplaud. Il semble en effet que cette histoire ne figure pas dans le procès-verbal.
6 Commentaires
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En Novembre, 2012 (06:24 AM)PARIS (Reuters) - A judge investigating Nicolas Sarkozy's campaign funding mistook a Colombian hostage for a billionaire backer of France's right-wing party when he queried a meeting in the ex-president's diary, a lawyer for Sarkozy said.
Sarkozy, who lost power in May, was questioned for 12 hours on Thursday by a judge who is trying to establish whether his election win in 2007 was aided by illegal funding from France's richest woman, 90-year-old Liliane Bettencourt.
Rather than Bettencourt, daughter of the founder of the L'Oreal cosmetics empire, the diary entry referred to the Franco-Colombian Ingrid Betancourt, who was held hostage in Colombia for six years and freed in 2007, lawyer Thierry Herzog told French radio.
Herzog said judge Jean-Michel Gentil had made a note reading "name spelt wrongly" next to the name "Betancourt" on a list of Sarkozy's appointments, implying that he had believed the meeting was with the L'Oreal heiress, but eventually acknowledged his mistake.
In a statement on behalf of the judge, Bordeaux prosecutor Claude Laplaud did not deny Herzog's account, but said Sarkozy had not been summoned specifically to discuss the meeting with Ingrid Betancourt, and had not been questioned about it.
Gentil decided after the questioning not to open a full-blown inquiry into Sarkozy, who has bowed out of politics but remains a possible candidate for the conservative camp in the next presidential contest in 2017.
Sarkozy's departure has sparked a feud within his UMP party, where two men who faced off in an internal leadership election are exchanging accusations of fraud.
A BVA poll released on Friday indicated that 73 percent of conservative voters want Sarkozy back in politics.
It pointed to plunges in the popularity of the two men who fought to take his place as leader of the mainstream right, Francois Fillon and eventual winner Jean-Francois Cope.
Herzog said the ex-president, who denies any wrongdoing, was relieved after Thursday's meeting with the magistrates.
Gentil and two other judges who questioned Sarkozy classified him as a witness, a status in French judicial procedure that signals he is not liable to face trial.
Initial suspicions were fuelled three years ago when a woman who worked as an accountant for the mentally frail Bettencourt, now aged 90, alleged that a large cash withdrawal had been earmarked for Sarkozy's campaign.
Liliane Bettencourt's family has long had close connections with the UMP party of Sarkozy, who lost presidential immunity when he left office.
"For him and for me, this affair is an affair that no longer exists," said Herzog.
Sarkozy may also be asked to testify in two other judicial investigations, concerning the terms of a submarine sale to Pakistan and lavish spending on opinion polls by his office when he was president.
While the BVA poll suggested that three in four conservatives want to see Sarkozy back in action, it also indicated that 65 percent of French voters more generally do not want him back after he lost May's presidential election to Socialist Francois Hollande.
Alphaone
En Novembre, 2012 (06:30 AM)Car il est évident que la restauration d'un pont en acier de ce type ne coute pas aussi cher.
Ok
En Novembre, 2012 (11:34 AM)Les voleurs de milliards deviennent des stars
Le président Sarkozy a été auditionné le Jeudi pendant plus de 10 heures
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Dire que Karim ne s'est pas alimenté n'est que pure mensonge
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La bataille de presse commence et ça se ressent
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Les voleurs de milliards deviennent des victimes
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Sarkozy ancien président, Karim ancien ministre Cherchez l'erreur
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Mensonge-Bataille-Presse-Jihad-Karim-Erreur-Vérité-Triomphe
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Mami Zinzin
En Novembre, 2012 (15:18 PM)Éric
En Novembre, 2012 (17:50 PM)ça Cousu Menteur!
En Novembre, 2012 (00:43 AM)Participer à la Discussion