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Le président par intérim, Olexandre Tourtchinov, a de son côté répété dimanche que Kiev espérait parvenir à une solution "pacifique" à la crise. Mais un autre haut responsable a parallèlement annoncé la mobilisation des réservistes ukrainiens afin d'assurer "la sécurité et l'intégrité du territoire".
Mainmise des pro-Russes en Crimée
Mais la tension semblait monter dimanche en Crimée entre les deux camps, même si aucun affrontement n'a été rapporté dans cette péninsule russophone du sud de l'Ukraine qui abrite la flotte russe de la mer Noire.
Plusieurs sites stratégiques de la péninsule, bases militaires, aéroports ou bâtiments officiels ont fait l'objet de blocages de ce type par des hommes en armes, dont l'uniforme ne porte aucun signe distinctif mais que tous les observateurs assimilent à des soldats russes, depuis deux jours.
Coup dur pour les autorités de Kiev, l'amiral Denis Berezovski, commandant en chef de la marine ukrainienne, nommé il y a quelques jours par le président par intérim Tourtchinov, a annoncé qu'il prêtait allégeance aux autorités locales pro-russes de Crimée.
Mise en garde très ferme
Principale menace concrète jusqu'à présent, les Etats-Unis ont averti la Russie qu'elle risquait d'être exclue du G8, dont le prochain sommet doit avoir lieu en juin à Sotchi, la ville des récents JO d'hiver qui ont servi de vitrine à Vladimir Poutine.
Une "réunion de crise" sur la situation en Ukraine s'est tenue dimanche matin à l'Elysée autour du président François Hollande et du ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius. La France a annoncé sa décision de "suspendre" sa participation aux réunions préparatoires du G8 de Sotchi en Russie prévu en juin.
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