Les autorités françaises ont de nouveau réclamé vendredi la libération de la chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkah, un an après son incarcération en Iran.
“Il y a un an, Fariba Adelkhah était arbitrairement arrêtée en Iran. Il est inacceptable qu’elle soit toujours emprisonnée. Mon message aux autorités iraniennes: la justice commande que notre compatriote soit immédiatement libérée”, écrit Emmanuel Macron sur son compte Twitter.
Dans un communiqué diffusé à l’aube, le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, avait réitéré un appel à sa libération.
“Le 5 juin 2019, Mme Fariba Adelkhah, chercheuse au Centre de recherches internationales (CERI) de Sciences Po était incarcérée à la prison d’Evin en Iran”, rappelle le ministre des Affaires étrangères dans ce communiqué.
“Aujourd’hui, je réitère formellement l’exigence de la France d’une libération immédiate par l’Iran de Mme Adelkhah”, dit-il, ajoutant que “la poursuite de cette situation ne peut qu’avoir un impact négatif sur la relation bilatérale entre la France et l’Iran, et réduit substantiellement la confiance entre nos deux pays”.
Anthropologue réputée, directrice de recherche au CERI, Fariba Adelkhah, qui est âgée de 60 ans, a été arrêtée avec un autre chercheur français, son compagnon Roland Marchal, qui a été libéré en mars dernier.
L’Iran, qui ne reconnaît pas la double nationalité de Fariba Adelkhah et a rejeté les nombreux appels de la France en faveur de sa libération, a abandonné en janvier les charges initiales d’espionnage contre la chercheuse mais l’a condamnée le mois dernier à six ans de prison pour collusion en vue d’attenter à la sécurité nationale iranienne et propagande contre la République islamique.
Henri-Pierre André, édité par Blandine Hénault
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