La justice péruvienne a confirmé jeudi que le Canadien lynché par une foule en Amazonie était bien l'auteur du meurtre d'Olivia Arevalo, une octogénaire, figure et chamane d'une communauté indigène locale. "Aujourd'hui, il a été rendu public que l'auteur de la mort de la leader Shipiba (son ethnie, ndlr) était le citoyen canadien" Sebastian Paul Woodroffe, a déclaré à l'AFP Omar Inca, responsable de la communication du Parquet dans la ville de Pucallpa, en Amazonie.
Les Shipibo-Conibos, un des peuples indigènes d'Amazonie, vivent dans les régions d'Ucayali, Madre de Dios, Loreto et Huanuco. Comptant 31.000 membres, c'est l'une des plus grandes ethnies de l'Amazonie péruvienne. Sentence populaire filmée Le responsable a expliqué que la conclusion annoncée s'appuyait sur l'analyse de la poudre retrouvée sur les habits du Canadien, qui a fourni "la preuve principale" selon lui qu'il était l'auteur du crime commis le 19 avril.
Le cadavre de Sebastian Paul Woodroffe, âgé de 42 ans, avait été retrouvé quelque jours plus tard dans la région d'Ucayali (Amazonie, nord-est), non loin du lieu où cette femme avait été tuée quelques jours plus tôt. Une vidéo largement diffusée ensuite sur les réseaux sociaux montrait l'homme, le visage en sang, assis sur une flaque de boue au milieu d'une foule en colère et suppliant qu'on l'épargne avant d'être tué.
Nouveau propriétaire terrien
Le Canadien, installé depuis deux ans dans la région, où il avait acheté 20 hectares de terres selon la presse péruvienne, était soupçonné d'avoir tué de plusieurs balles Olivia Arévalo, 81 ans, leader de la communauté amazonienne Shipibo-Conibo. Selon le parquet, le mobile de son assassinat serait une dette impayée de 14.000 soles (environ 4.300 dollars) de son fils envers le Canadien.
2 Commentaires
Mooo
En Mai, 2018 (12:26 PM)@1
En Mai, 2018 (13:01 PM)4300 dollars US ou canadien ?
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