Un puissant séisme de magnitude 6,7 a secoué lundi 17 novembre la côte est de la Nouvelle-Zélande. Malgré la force de ce tremblement de terre, les sismologues ont exclu toute menace de tsunami. La secousse, qui s'est produite à 10 h 33 locales, a été localisée en mer à près de 200 km de la ville de Gisborne, sur l'île du Nord, et à une profondeur de 35 km, a précisé l'Institut américain de géophysique (USGS).
GeoNet, le service de surveillance sismique néozélandais, a classé la secousse comme « grave » et a déclaré qu'elle a été ressentie à travers la partie basse de l'île du Nord et dans le haut de l'île du Sud. Le séisme était cependant trop loin de la côte et trop profond pour causer des dégâts à terre, a déclaré un porte-parole du service.
MODIFIÉ LA GÉOGRAPHIE DE LA VILLE
La Nouvelle-Zélande est située sur la « Ceinture de feu » du Pacifique où les plaques continentales entrent fréquemment en collision provoquant une importante activité sismique. Le pays enregistre environ 20 000 secousses par an, dont une moyenne de 2,5 séismes d'une magnitude d'au moins 6.
En février 2011, un séisme de magnitude 6,3 dans la région de Canterbury (île du Sud), autour de Christchurch, avait causé la mort de 185 personnes. Wellington a subi en 1855 le séisme le plus puissant ayant jamais frappé le pays. La secousse de magnitude 8,2 avait alors complètement modifié la géographie de la ville en lui faisant gagner 200 mètres sur la mer. Elle n'a toutefois fait que quatre morts.
Depuis juillet 2013, trois séismes de magnitude 6,3 ou plus y ont été relevés, sans qu'ils fassent de dégâts significatifs.
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