Devant une foule réunie dimanche à la Maison de la culture à Damas, le président syrien a appelé, lors d'un discours officiel, au "dialogue national" et a exclu de discuter avec des "partis et des partenaires qui ont vendu leur pays à l'étranger."
"Par notre âme et par notre sang, nous nous sacrifierons pour toi". C’est sous un tonnerre d’applaudissements et ce slogan lancé à tue-tête par une centaine de spectateurs que le président syrien Bachar al-Assad a tenu, dimanche à la Maison de la culture et des arts de Damas, son premier discours officiel depuis le mois de juin 2012. Après 21 mois de conflit et près de 60 000 morts selon l’ONU, le chef de l’État syrien a réaffirmé son refus de dialoguer avec les "partis et partenaires qui ont vendu leur pays à l’étranger", assimilés à des "marionnettes" manipulées par l’Occident.
Pas de partenaire pour une solution politique
Après avoir dénoncé une nouvelle fois les tentatives de "partition de la Syrie" et un conflit entre "la patrie et ses ennemis, le peuple et ses assassins", Bachar al-Assad a rappelé qu’il ne s’était jamais opposé au dialogue pour sortir le pays de la crise. "Ce n'est pas parce que nous ne voulons pas d'une solution politique, mais parce que nous n'avons pas trouvé de partenaire", a-t-il insisté faisant allusion à l'opposition qui refuse d'entamer toute négociation avant un départ du chef d'État contesté depuis près de deux ans.
Il a par ailleurs estimé que le conflit n'opposait pas "le pouvoir et l'opposition, mais la patrie et ses ennemis, le peuple et ses assassins". Une fois de plus, Bachar al-Assad a pointé la responsabilité de "l’étranger" dans les évènements qui secouent la Syrie depuis mars 2011. "Pouvons-nous dialoguer avec des gangs qui prennent leurs ordres de l'étranger ? (...) Nous dialoguons avec les maîtres, pas avec les esclaves", a –t-il encore lancé en affirmant combattre des "terroristes" proches d'Al-Qaïda financés et armés par l'étranger. "Voulez-vous que nous dialoguions avec des marionnettes de l'Occident, qui les a fabriquées et a écrit leurs discours ? Il vaut mieux discuter avec l'original, pas avec des gens qui jouent un rôle sur les planches de la scène internationale", a-t-il poursuivi.
Les étapes d'une "solution politique"
Enfin, le président Assad a exposé plusieurs conditions préalables à l’ouverture d’un dialogue. "Il serait nécessaire, pour la première étape d'une solution politique, que les puissances régionales cessent de financer et d'armer (l'opposition), la fin des opérations terroristes et le contrôle des frontières", a-t-il déclaré.
Une fois ces étapes franchies, le chef de l’État a appelé à l'organisation d'une "conférence de réconciliation avec ceux qui n'ont pas trahi la Syrie". Le processus serait ensuite suivi de la formation d’un nouveau gouvernement mais aussi d’une amnistie. La transition doit se faire selon les termes de la Constitution, a-t-il insisté.
FRANCE 24 avec dépêches
8 Commentaires
Sarr
En Janvier, 2013 (16:24 PM)Neuilly-sur-seine
En Janvier, 2013 (16:27 PM)Deug
En Janvier, 2013 (16:38 PM)Beuz
En Janvier, 2013 (17:47 PM)Natanyahou allies des occidentaux à le plein droit de bombarder le Hamas ennemi des occidentaux.
C'est quoi cette géopolitiique à la con ???
Bachar vazy continue à matraquer les rebelles tu as le plein droit
Dew
En Janvier, 2013 (17:53 PM)Gueyetouba
En Janvier, 2013 (20:45 PM)Ama Balde
En Janvier, 2013 (00:11 AM)Alphaone
En Janvier, 2013 (08:37 AM)Participer à la Discussion