Quatre personnes, dont un garçon de quatre ans, ont été tuées mardi soir dans le sud du Népal par des tirs de la police lors d'une manifestation contre la Constitution qui doit prochainement entrer en vigueur.
La police a expliqué avoir ouvert le feu pour riposter aux jets de cocktails molotov et de pierres par des manifestants qui s'en sont également pris aux véhicules de la police et ont vandalisé un commissariat dans le district de Rupandehi.
Un enfant de 4 ans mortellement touché
"Quatre personnes ont été tuées lorsque la police a dû ouvrir le feu face à la foule qui devenait menaçante", a dit le chef de la police du district, Rajendra Dhakal. "Malheureusement un garçon de quatre ans figurait parmi eux".
La police a expliqué avoir ouvert le feu pour riposter aux jets de cocktails molotov et de pierres par des manifestants qui s'en sont également pris aux véhicules de la police et ont vandalisé un commissariat dans le district de Rupandehi.
Un enfant de 4 ans mortellement touché
"Quatre personnes ont été tuées lorsque la police a dû ouvrir le feu face à la foule qui devenait menaçante", a dit le chef de la police du district, Rajendra Dhakal. "Malheureusement un garçon de quatre ans figurait parmi eux".
Bilan de 40 morts
Les heurts entre force de sécurité et manifestants de communautés historiquement marginalisées opposées à ce texte ont fait plus de 40 morts au cours de ces dernières semaines dans le Sud, dont 11 policiers et un garçon de 18 mois.
Nouvelle Constitution
Les membres de l'Assemblée constituante votent depuis dimanche sur une nouvelle Constitution, un texte élaboré dans le cadre d'un accord historique conclu en août entre les principaux partis, pressés par la population de s'entendre depuis le séisme meurtrier du 25 avril. Le texte devrait entrer officiellement en vigueur dimanche.
Nouvelle Constitution
Les membres de l'Assemblée constituante votent depuis dimanche sur une nouvelle Constitution, un texte élaboré dans le cadre d'un accord historique conclu en août entre les principaux partis, pressés par la population de s'entendre depuis le séisme meurtrier du 25 avril. Le texte devrait entrer officiellement en vigueur dimanche.
Colère
Mais le partage prévu du pays en sept provinces suscite la colère de plusieurs minorités ethniques qui craignent d'être sous-représentées au Parlement. Les négociations sur ce texte, entamées en 2008, ont longtemps buté sur le tracé des provinces, paralysant la scène politique pendant presqu'une décennie.
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