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L'islamologue suisse est accusé de "viol en réunion". Il est actuellement sous contrôle judiciaire en France et mis en examen pour deux autres faits de viol.
Dans la bataille judiciaire qu'est l'affaire Tariq Ramadan, le camp des accusatrices s'étoffe. Et l'islamologue risque de voir s'alourdir les multiples mises en cause le visant déjà. Alors qu'il fête ses 57 ans, lundi 26 août, il fait l'objet depuis plusieurs semaines d'une nouvelle plainte, pour viol en réunion.
Doublement mis en examen en février 2018, pour "viol" et "viol sur personne vulnérable", après les récits de deux femmes, à l'automne 2017 ; puis placé sous le statut de témoin assisté, en juin 2018, dans le cadre d'une troisième plainte en France, l'intellectuel musulman est à nouveau gravement accusé par une femme d'une cinquantaine d'années. Dans une plainte du 31 mai, elle affirme que le théologien l'a violée, le 23 mai 2014, dans un hôtel de Lyon, en compagnie d'une personne membre de "son staff", selon une source judiciaire qui a confirmé au Monde les informations révélées par Le Journal du dimanche (JDD) et Europe 1.
Le parquet de Paris, après avoir reçu cette plainte, le 12 juillet, a élargi l'enquête, confiée depuis début 2018 à trois juges d'instruction, en ouvrant un réquisitoire supplétif, le 26 juillet, pour "viol commis en réunion" et "menace ou acte d'intimidation pour déterminer une victime à ne pas porter plainte ou à se rétracter". Car la nouvelle plaignante affirme avoir reçu des pressions, au début de l'année. Le 28 janvier, elle reçoit, selon le JDD et Europe 1, un message sur son téléphone : "J'ai une proposition à vous faire. Sur le plan professionnel. Vous avez toujours le même numéro de téléphone ?" Dès le lendemain, en l'absence de réponse de sa part, deux hommes, selon le témoignage de la plaignante, seraient venus lui rendre visite, dans le village du Var où elle habite.
"Personnalité complexe et très simple"
Le réquisitoire supplétif suggère que le parquet de Paris prend au sérieux l'hypothèse selon laquelle des proches de M. Ramadan ont voulu faire pression sur cette ancienne journaliste de radio, en début d'année, afin qu'elle ne dépose pas de plainte. La période était alors cruciale. Quelques semaines avant, en novembre 2018, M. Ramadan venait d'être libéré, sous contrôle judiciaire et avec interdiction de quitter le territoire français, après plus de neuf mois de détention provisoire. Le résultat, entre autres, d'un changement de stratégie. Encore détenu et confronté aux résultats d'expertises téléphoniques, il avait fini par reconnaître face aux juges avoir eu des relations sexuelles avec les trois plaignantes, après avoir longtemps nié tout rapport intime avec les deux premières. Il affirme, depuis, qu'elles étaient consenties.
8 Commentaires
Qu Dieu t'assiste mon frere contre le Diable .
Sale Type !
En Août, 2019 (15:08 PM)lui, qui par le passé faisait prônait une morale stricte dans ses prêchi-prêcha !
Comme quoi se faire passer pour un très très musulman et violer les femmes ...quel paradoxe !
et bien sûr, ce n'est pas un cas isolé !
Yaye
En Août, 2019 (15:13 PM)Participer à la Discussion