Les familles de René Capin Bassène et de Omar Ampoï Bodian et le Mouvement Vision citoyenne ne comprennent pas pourquoi la liberté provisoire a été refusée aux deux personnes précitées. Lors d’une conférence de presse, leurs parents ont tout simplement soutenu que cela ressemble à de l’acharnement.
Les membres de la famille de ces principaux détenus dans cette affaire de Boffa Bayotte, notamment leurs épouses et les membres de la société civile ont encore une fois clamé l'innocence des deux personnes.
La liberté provisoire refusée à René et Ampoï n'est toujours pas comprise par les membres de leur famille précisément Louis César Bassène tout comme Abibou Sané.
Les deux familles souhaitent dans les meilleurs délais la tenue d'un procès " juste, équitable en appel ", sinon qu'ils soient mis en liberté provisoire comme prévu par le droit.
Abibou Sané a exprimé le regret des deux familles " du traitement stigmatisant et la situation de deux poids deux mesures réservée à René et Ampoï ". Il a également affirmé que " l'innocence de ces deux détenus ne souffre d'aucun doute ".
Louis César Bassène quant à lui, a interpellé les leaders de la Casamance qui ne se sont pas prononcés sur cette affaire. Des innocents sont emprisonnés injustement et ces leaders sont restés muets, déplore ce neveu de René Capin. Le jeune homme a demandé l'implication du Chef de l'État pour révision du procès.
Le Mouvement vision citoyenne par la voix de son coordonnateur Madia Diop Sané a avancé " qu'il est temps de rétablir les faits et de dire le droit rien que le droit ".
Ces membres de la société civile ont exprimé leur regret de constater qu’en lieu et place d'un procès en appel, le vendredi 7 juillet, de voir la cour d'appel statuer sur une demande de liberté provisoire et non jugé l'affaire sur le fond.
Selon Madia Diop Sané, l'image de la justice sénégalaise est une fois encore en train d'être écornée avec cette affaire.
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