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L’attitude du président Habré, jugé devant la Chambre africaine extraordinaire (Cae) d’Assises, est, aux yeux de Baltasar Garzón, ancien magistrat Espagnol, celle d’un lâche. «Aujourd’hui, j’ai eu la chance d’assister à une des sessions du procès de Hissène Habré et la perception que j’ai eue, est que les vibrations sont très intenses. Puisqu’on voit le présumé auteur de ces crimes qui jouit évidemment de la présomption d’innocence. On voit son attitude qui corrobore l’impression que les dictateurs sont très braves lorsqu’ils sont au pouvoir et donnent l’impression qu’ils sont des lâches lorsqu’ils ne sont plus au pouvoir», a-t-il dit.
Dans son développement, M. Garzón est revenu sur un pan du procès de l’ancien président Tchadien. Un fait qui l’a marqué, est selon lui, l’attitude et les propos d’un témoin qui, répondant aux interrogations des avocats commis d’office pour défendre le président Habré a dit, avec une sérénité surprenante, après avoir souffert d’une détention arbitraire, que «Hissène Habré est un citoyen comme tout autre citoyen. Nous sommes tous égaux devant la loi».
Une déclaration qui n’a pas échappé à l’ancien magistrat espagnol. Ce dernier, à l’origine de l’arrestation de l'ancien dictateur Chilien Augusto Pinochet en 1998 à Londres, au nom de la compétence universelle, a mis à profit la conférence de presse, qu’il a organisée ce lundi 19 octobre 2015, à Dakar, pour se réjouir de la mise en place de la Cae pour juger l’ancien président Tchadien. Il a toutefois rappelé la volonté ferme des victimes qui disent ne pas réclamer une vengeance, mais qui exigent que la loi soit faite.
3 Commentaires
Anonyme
En Octobre, 2015 (19:42 PM)Alphadix
En Octobre, 2015 (22:53 PM)Anonyme
En Octobre, 2015 (07:50 AM)Participer à la Discussion