A l’occasion du nouvel an, le président de la République, Macky Sall, sur proposition du ministre de la Justice, Me Sidiki Kaba, a gracié 527 personnes qui étaient incarcérées dans les 37 prisons que compte le Sénégal.
Seulement, parmi ces «chanceux» figurent deux détourneurs de deniers publics. «L’As» se demande même si le président de la République n’a pas été abusé.
En effet, parmi les graciés, figurent Yaya Ameth Diagne et Oumar Aïdara. Ils ont été condamnés en mai dernier par le tribunal correctionnel de Diourbel à cinq ans de prison ferme pour détournement de deniers publics portant sur la somme de 1.721.363.000 Fcfa, acte de sorcellerie, pratiques de charlatanisme et association de malfaiteurs. Une affaire qui a été déclenchée suite à une plainte de la Caisse nationale de crédit agricole du Sénégal (Cncas).
Lors de leur jugement le 15 avril dernier, le Procureur de la République, Demba Sow, avait requis contre eux une peine de 10 ans ferme. Mais le tribunal les avait condamnés à 5 ans ferme. Peine qu’ils ne purgeront pas puisqu’étant graciés.
13 Commentaires
Familledevoleurs
En Janvier, 2015 (08:00 AM)Dg
En Janvier, 2015 (08:21 AM)C'est ça la politique de la gouvernance vertueuse de Macky Sall. Je m'indigne, un Gouvernement qui encourage la corruption, la mal gouvernance et la malversation financière.
En 2017, je sanctionnerai tous les politiques non vertueux.
Un
En Janvier, 2015 (08:24 AM)Voleur sans nom
Vérité
En Janvier, 2015 (09:13 AM)Milliardssss
En Janvier, 2015 (09:34 AM)Le Fou
En Janvier, 2015 (12:12 PM)Ouarffff
En Janvier, 2015 (13:14 PM)Bon
En Janvier, 2015 (14:06 PM)Tiédo
En Janvier, 2015 (14:43 PM)Sauvons Le Senegal
En Janvier, 2015 (16:53 PM)Amadou Bâ, un As du réchauffé
Dans un article publié par L’As, le vendredi 2 janvier, relatif à la grâce présidentielle, sous la plume (déléguée ?) de Gora Kane, il a été fait cas de la libération de «détourneurs de deniers publics». Non seulement, le journaliste nous sert du réchauffé en évoquant le cas de M Abou Sow qui avait été soulevé l’an dernier, précisément le 20 juin 2014. A cette date, des précisions avaient été apportées.
Il avait été précisé, ce 20 juin 2014, que «Abou Sow a été placé sous mandat de dépôt le 17 décembre 2010 et a été condamné le 20 mai 2014 à 5 ans de prison par le Tribunal correctionnel de Diourbel pour association de malfaiteurs, escroquerie portant sur les deniers publics, recel, charlatanisme. Au moment de sa condamnation, il avait déjà subi 3 ans et 5 mois de détention, soit plus de la moitié de la peine prévue par l’article 699 du Code de procédure pénale». Voilà pour la petite histoire.
Avant la publication de l’article paru par L’As du vendredi 2 janvier 2015, c’est Monsieur Amadou Bâ, coutumier des faits, qui s’est démené comme un diable. De sa «collecte» d’informations qu’il n’a prise en charge, allez savoir, pourquoi, la moisson est parue sous une forme interrogative là où le lecteur est en droit d’attendre une réponse précise.
Al’époque où Cheikh OumarNdaw était rédacteur en chef de L’As, sur le cas du journaliste Amadou Bâ, qui se plaisait dans des articles à attaquer le ministre Sidiki Kaba, lors de la dernière campagne pour les Locales, alors que son père était politiquement impliqué. Nous avons estimé que pour des questions de déontologie, M Bâ devrait s’abstenir. Mais apparemment, c’est trop lui demander.
Sarr
En Janvier, 2015 (18:20 PM)Prof
En Janvier, 2015 (22:22 PM)Mane
En Janvier, 2015 (12:44 PM)Participer à la Discussion