On ne sait pas par quelle magie ils s'en sont tirés indemnes, après le « naufrage » du chalutier échoué au large de Dakar et contenant à son bord, des véhicules neufs dans lesquels étaient dissimulées des quantités de drogue qui dépassent l’entendement. 1036 kilogrammes de cocaïne, une saisie record.
Mais rien d’étonnant dans un pays où la justice est aux ordres, où les citoyens ne se reconnaissent pas dans les décisions prises par un procureur de la république qui ne représente plus la république, mais celui qui l'a nommé à son poste et qui peut le démettre à tout moment. Révoltant, la libération des « otages » européens incriminés dans cette affaire d'une part, et d'autre part la détention de nationaux, qui restent en prison faute de bras assez longs, suppose-t-on. Deux poids, deux mesures.
C'est cette même justice qui a refusé la liberté à un trafiquant de médicaments, Bara Sylla, dont la peine ferme de 7 ans a été confirmée par la Cour d'appel de Thiès pour en faire un exemple. Entre la drogue et les faux médicaments, l’Etat, du moins la justice sénégalaise a fait son choix. Un message reçu 5/5 par les petits « faxmen » qui purgent des peines lourdes pour des larcins. Et qui devraient songer à se reconvertir ou déposer un CV chez Grimaldi...
Pour dire qu'il reste encore du chemin au régime du président Macky Sall qui estime avoir fait des pas de géant en matière d'indépendance de la justice, ce dont d'ailleurs l’Union des magistrats du Sénégal (Ums) est loin d'être convaincue. L'affaire Grimaldy, c'est la justice des riches, en d'autres termes
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