Aujourd’hui 2 juillet 2014, il fera exactement un an jour pour jour qu’Hissène Habré, l’ancien président tchadien réfugié au Sénégal, a été inculpé dans le cadre de son procès. Il avait été alors placé sous mandat de dépôt pour «crimes contre l’humanité, crimes de tortures et crimes de guerre et placé en détention provisoire».
Selon la Raddho qui a tenu à marquer l’évènement, ««depuis lors, environ 2700 victimes se sont constituées parties civiles au Tchad et au Sénégal. Elle souligne en outre qu’«un an après l’inculpation de Monsieur Hissène Habré, quatre(4) commissions rogatoires internationales sont effectuées sans que le Procureur boucle son enquête. Le Tchad hésite toujours à remettre aux Chambres africaines extraordinaires deux co-inculpés de Habré détenus au Tchad».
Selon Mouhamadou Mbodj qui s’exprimait dans le journal Populaire «le jugement d’Hissène Habré constitue un précédent d’une importance cruciale pour l’Afrique. Il est appelé à édifier sur le fait que les crimes et abus commis, dans l’exercice du pouvoir, ne seront plus couverts par l’impunité».
Ces droits-de-l’hommistes ne finissent pas sans dire : «Dans le combat qu’elles mènent pour une instruction efficace, exhaustive et respectueuse des droits de toutes les parties et pour la tenue d’un procès juste et équitable, les victimes bénéficient du soutien de la Rencontre africaine pour la défense des Droits de l’homme, l’Association tchadienne pour la promotion des Droits de l’homme, la Ligue sénégalaise des Droits de l’homme et Human Rights Watch.
ON EN PARLE
Après L'assemblée Nationale Et La Mairie De Dakar : Barthélémy Dias Risque De Perdre ...
Politique
17 décembre, 2024
Lutte Contre Le Viol : Le 31 Décembre, Les Féministes Vont Manifester Nues
Societe
16 décembre, 2024
Cité Keur Gorgui Et Grand Dakar : Barthélemy Dias Empêché D’effectuer Une Visite De Chantiers
Politique
16 décembre, 2024
Assainissement, Rationalisation : Après La Presse, Diomaye Faye Vise Les Partis Politiques
Politique
16 décembre, 2024
Sit In “nue/tatou Nene” : Ce Que Révèle L’initiative Annoncée Des Féministes (par Adama Ndiaye)
Societe
17 décembre, 2024
Supposés Blocages Des Activités De Barthélemy Dias : La Police Dément Et Précise
Politique
17 décembre, 2024
Incroyable, Mais Vrai : Licencié De La Boa Mboro, Il Forme Un Gang Pour Cambrioler La Banque
Societe
16 décembre, 2024
Seneweb Radio
LES PLUS LUS
Après L'assemblée Nationale Et La Mairie De Dakar : Barthélémy Dias Risque De Perdre ...
Societe
20 heures
[vidéo] Juan Branco : « Diomaye Faye A été Reçu Dans Des Conditions Indignes à Paris »
Societe
13 heures
Sit In “nue/tatou Nene” : Ce Que Révèle L’initiative Annoncée Des Féministes (par Adama Ndiaye)
Societe
14 heures
14 Commentaires
Wakh Te Deeeeeee
En Juillet, 2014 (10:34 AM)L'art Et La Manière
En Juillet, 2014 (10:41 AM)Diang
En Juillet, 2014 (12:09 PM)Diang
En Juillet, 2014 (13:04 PM)Tchadien
En Juillet, 2014 (13:05 PM)NGARTA TOUMBALBAYE
FLEXIM MALLOUM
GOUKOUNI OUEDDEÏ
HISSENE HABRE
IDRISS DEBY ITNO
Ces hommes d'état tchadien ont un trait commun, sont tous des grands compatriotes, ils ont fait du Tchad ce qu'il est: l'unité nationale, l'intégrité territoriale sont conservée malgré pendant plus de 50 ans de guerre fratricide et contre les ennemies extérieurs.
Pour tous les morts tchadiens pendant ces périodes douloureuses la justice doit être rendu en déterminant les responsabilités extérieures et intérieures, il faut pas oublier une partie du Tchad a été occupé et la guerre lui a été imposée par les voisins et par des tiers à l'international.
que pensez vous du massacre en directe en Afrique du Sud des mineurs par la police sud africain?
je demande aux associations de la société civile de traduire le PR Sud africain à la justice au moins cette tuerie est vu par tout le monde.
laisser DEBY tranquille il fait un bon travail de soldat économique au Tchad et libérez Habré et poursuivez directement les auteurs présumés des génocides au Tchad
Awa
En Juillet, 2014 (13:12 PM)Enessam
En Juillet, 2014 (17:00 PM)Habré avait été inculpé, le 03 Février 2000, de complicité de crimes contre l’humanité, d’actes de torture et de barbarie et avait été placé en résidence surveillée. Faisant suite au recours introduit le 18 Février 2000 par ses avocats – Maître Madické NIANG & Consorts – aux fins d’annulation de la procédure pour incompétence des juridictions sénégalaises, défaut de base légale et prescription de l’action publique, la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Dakar rendit, le 04 Juillet 2000, un arrêt déclarant recevable sur la forme la requête d’HABRÉ et annulant au fond le PV d’inculpation et la procédure subséquente pour incompétence du juge saisi.
Le ballet judiciaire se déplaçât devant la Cour de Cassation. Ainsi, après avoir examen l’ensemble des moyens de cassation à l’appui du pourvoi introduit par Maître Boucounta DIALLO, Avocat des plaignants, la juridiction d’exception estimant ces moyens non fondés et/ou ne pouvant être admis ou accueillis, rendit son verdict par un Arrêt N° 14 du 20 Mars 2001. Ainsi, les trois Sages, avaient purement et simplement rejeté le pourvoi formé par les plaignants contre l’arrêt du 04 Juillet 2000 rendu par la Chambre d’accusation de Dakar.
Il y eut plein de rebondissements et une bataille judiciaire super médiatisée qui finit par déborder pour occuper l’espace politique mettant sous les projecteurs une question aujourd’hui cruciale pour toutes les démocraties : l’affaire HABRÉ installait un malaise et démontrait – à suffisance – le caractère équivoque, ambivalent des relations entre le pouvoir judiciaire et le pouvoir politique. Egalement et surtout, elle soulevait de nombreux questionnements. Autant, elle mettait en exergue une certaine tiédeur du juge à plier l’Etat au respect de la norme internationale à laquelle il a souscrit ; autant elle mettait en évidence les influences extérieures que nos Etats subissaient à travers les engagements internationaux souscrits.
En tout état de cause, en 2007, l’Assemblée nationale votât une loi déclarant les tribunaux sénégalais compétents pour juger l’ancien chef d’Etat tchadien Hissène HABRÉ, hôte du Sénégal et vivant à Dakar depuis 1990, date de son éviction du pouvoir par Idriss DÉBY, actuel Président du Tchad.
Je me garderai bien d’une critique quelconque de cette supposée frilosité du juge percevant cet espace de l’application et de l’applicabilité du droit international comme sensible ; j’observerai la même réserve face à cette forme d’assujettissement de nos gouvernants aux diktats des lobbies et des puissances dites impérialistes.
Il n’en demeure pas moins que le « Cas HABRÉ » est, LÉGITIMEMENT, à considérer – au même titre – que les nombreux autres cas de crimes supposés commis contre l’humanité perpétrés sur la planète et où l’impunité aura été la règle appliquée et l’« acharnement » judiciaire, l’exception venant confirmer cette règle. La guerre ayant, aujourd’hui, conduit à la destruction progressive de l’Irak porterait à privilégier une telle option : de véritables "criminels" sont, en effet, en liberté (suivez mon regard) de l’autre coté de l’Atlantique. Plus proche de nous, le peuple malien a souffert de la tyrannie de dirigeants qui bénéficient, eux aussi, d’une totale impunité.
Hélas, il est une évidence que la politique et l'hypocrisie viennent, souvent, déconstruire tous les repères. Aujourd’hui, si des pressions outrancières exercées sur l’Etat du Sénégal par certaines puissances néocolonialistes dans le traitement de cette « affaire HABRÉ » sont avérées, il y’a bien de quoi s’offusquer et s’indigner de l’outrage infligé aux valeurs de civilisation fondatrices de cette nation : une terre d’accueil fière de son ouverture et de sa diversité, mais, devant demeurer SOUVERAINE !
Dans l’exercice de cette souveraineté, une cause – quelques puissent être ses implications, connexions ou ramifications – ne saurait être tributaire du bon vouloir d’une puissance ou d’un quelconque lobby et entraîner son réexamen à l’infini. Le fut-il même pour donner un semblant de gouvernance vertueuse et/ou pour étayer une subordination excessivement ridicule aux desiderata de prétendus « bailleurs de fonds » donnant plutôt à bail une souveraineté quasiment sous contrôle !
Comme disait Jean-Marie Le Pen : « Un peuple sans souveraineté est non seulement un peuple privé de liberté, mais un peuple menacé dans son existence».
Nos Etats devraient pouvoir s’affranchir DÉFINITIVEMENT de ces liens qui les maintiennent comme « otages » des grandes puissances – ces forces maléfiques – et de leurs diktats. Nos dirigeants ont aussi et surtout la responsabilité de rompre avec des siècles de domination, de vassalisation et de pressurisation à outrance ! Autrement nos indépendances resteraient, tristement, des leurres !
Nous avons l’obligation de méditer la pensée de Jean-Paul II :« Veillez par tous les moyens sur cette souveraineté fondamentale que possède chaque nation en vertu de sa propre culture. Protégez-la comme la prunelle de vos yeux pour l'avenir de la grande famille humaine ».
Au nom de cette souveraineté et au nom de cette solidarité, nous avons le devoir de protéger nos fils ! En tout état de cause et comme disait l’autre : « La jeunesse africaine ne doit ni baisser les bras, ni se désintéresser du sort des pays africains et des valeureux fils du continent noir ; au contraire, elle doit se mobiliser et faire entendre sa voix, face à l’impérialisme et au néo-colonialisme ! »
Nous ne pourrions accepter une justice "aveugle" pour Habré, au nom de la « Françafrique » !
Chimer
En Juillet, 2014 (17:19 PM)Il y eut plein de rebondissements et une bataille judiciaire super médiatisée qui finit par déborder pour occuper l’espace politique mettant sous les projecteurs une question aujourd’hui cruciale pour toutes les démocraties : l’affaire HABRÉ installait un malaise et démontrait – à suffisance – le caractère équivoque, ambivalent des relations entre le pouvoir judiciaire et le pouvoir politique. Egalement et surtout, elle soulevait de nombreux questionnements. Autant, elle mettait en exergue une certaine tiédeur du juge à plier l’Etat au respect de la norme internationale à laquelle il a souscrit ; autant elle mettait en évidence les influences extérieures que nos Etats subissaient à travers les engagements internationaux souscrits.
En tout état de cause, en 2007, l’Assemblée nationale votât une loi déclarant les tribunaux sénégalais compétents pour juger l’ancien chef d’Etat tchadien Hissène HABRÉ, hôte du Sénégal et vivant à Dakar depuis 1990, date de son éviction du pouvoir par Idriss DÉBY, actuel Président du Tchad.
Je me garderai bien d’une critique quelconque de cette supposée frilosité du juge percevant cet espace de l’application et de l’applicabilité du droit international comme sensible ; j’observerai la même réserve face à cette forme d’assujettissement de nos gouvernants aux diktats des lobbies et des puissances dites impérialistes.
Enessam Chimer
En Juillet, 2014 (17:23 PM)Je me garderai bien d’une critique quelconque de cette supposée frilosité du juge percevant cet espace de l’application et de l’applicabilité du droit international comme sensible ; j’observerai la même réserve face à cette forme d’assujettissement de nos gouvernants aux diktats des lobbies et des puissances dites impérialistes.
Il n’en demeure pas moins que le « Cas HABRÉ » est, LÉGITIMEMENT, à considérer – au même titre – que les nombreux autres cas de crimes supposés commis contre l’humanité perpétrés sur la planète et où l’impunité aura été la règle appliquée et l’« acharnement » judiciaire, l’exception venant confirmer cette règle. La guerre ayant, aujourd’hui, conduit à la destruction progressive de l’Irak porterait à privilégier une telle option : de véritables "criminels" sont, en effet, en liberté (suivez mon regard) de l’autre coté de l’Atlantique. Plus proche de nous, le peuple malien a souffert de la tyrannie de dirigeants qui bénéficient, eux aussi, d’une totale impunité.
Hélas, il est une évidence que la politique et l'hypocrisie viennent, souvent, déconstruire tous les repères. Aujourd’hui, si des pressions outrancières exercées sur l’Etat du Sénégal par certaines puissances néocolonialistes dans le traitement de cette « affaire HABRÉ » sont avérées, il y’a bien de quoi s’offusquer et s’indigner de l’outrage infligé aux valeurs de civilisation fondatrices de cette nation : une terre d’accueil fière de son ouverture et de sa diversité, mais, devant demeurer SOUVERAINE !
Dans l’exercice de cette souveraineté, une cause – quelques puissent être ses implications, connexions ou ramifications – ne saurait être tributaire du bon vouloir d’une puissance ou d’un quelconque lobby et entraîner son réexamen à l’infini. Le fut-il même pour donner un semblant de gouvernance vertueuse et/ou pour étayer une subordination excessivement ridicule aux desiderata de prétendus « bailleurs de fonds » donnant plutôt à bail une souveraineté quasiment sous contrôle !
Comme disait Jean-Marie Le Pen : « Un peuple sans souveraineté est non seulement un peuple privé de liberté, mais un peuple menacé dans son existence».
Nos Etats devraient pouvoir s’affranchir DÉFINITIVEMENT de ces liens qui les maintiennent comme « otages » des grandes puissances – ces forces maléfiques – et de leurs diktats. Nos dirigeants ont aussi et surtout la responsabilité de rompre avec des siècles de domination, de vassalisation et de pressurisation à outrance ! Autrement nos indépendances resteraient, tristement, des leurres !
Nous avons l’obligation de méditer la pensée de Jean-Paul II :« Veillez par tous les moyens sur cette souveraineté fondamentale que possède chaque nation en vertu de sa propre culture. Protégez-la comme la prunelle de vos yeux pour l'avenir de la grande famille humaine ».
Au nom de cette souveraineté et au nom de cette solidarité, nous avons le devoir de protéger nos fils ! En tout état de cause et comme disait l’autre : « La jeunesse africaine ne doit ni baisser les bras, ni se désintéresser du sort des pays africains et des valeureux fils du continent noir ; au contraire, elle doit se mobiliser et faire entendre sa voix, face à l’impérialisme et au néo-colonialisme ! »
Nous ne pourrions accepter une justice "aveugle" pour Habré, au nom de la « Françafrique » !
Papi
En Juillet, 2014 (17:26 PM)Habre ne doit pas rester en prison un seul jour de plus.Nous qui étions au Chad dans les forces d'interventions et qi avons vu Habre a l'oeuvre savons qu'il n'a pas sa place en prison.
C'est un combattant de haut rang et un Intellectuel africain de haute facture.Mimi Toure est une petite bourgeoise des villes et ne sait rien et ne comprend rien de l'histoire politique de l'Afrique.La preuve, elle est complètement coupe des réalités socio-politiques,sinon elle n'aurait pas défier Khalifa Sall au moment ou tous les Dakarois saluaient le travail que ce dernier avait abattu.
Enessam
En Juillet, 2014 (17:26 PM)Dans l’exercice de cette souveraineté, une cause – quelques puissent être ses implications, connexions ou ramifications – ne saurait être tributaire du bon vouloir d’une puissance ou d’un quelconque lobby et entraîner son réexamen à l’infini. Le fut-il même pour donner un semblant de gouvernance vertueuse et/ou pour étayer une subordination excessivement ridicule aux desiderata de prétendus « bailleurs de fonds » donnant plutôt à bail une souveraineté quasiment sous contrôle !
Comme disait Jean-Marie Le Pen : « Un peuple sans souveraineté est non seulement un peuple privé de liberté, mais un peuple menacé dans son existence».
Tchadien
En Juillet, 2014 (17:27 PM)Chimer
En Juillet, 2014 (17:30 PM)Nos Etats devraient pouvoir s’affranchir DÉFINITIVEMENT de ces liens qui les maintiennent comme « otages » des grandes puissances – ces forces maléfiques – et de leurs diktats. Nos dirigeants ont aussi et surtout la responsabilité de rompre avec des siècles de domination, de vassalisation et de pressurisation à outrance ! Autrement nos indépendances resteraient, tristement, des leurres !
Nous avons l’obligation de méditer la pensée de Jean-Paul II :« Veillez par tous les moyens sur cette souveraineté fondamentale que possède chaque nation en vertu de sa propre culture. Protégez-la comme la prunelle de vos yeux pour l'avenir de la grande famille humaine ».
Au nom de cette souveraineté et au nom de cette solidarité, nous avons le devoir de protéger nos fils ! En tout état de cause et comme disait l’autre : « La jeunesse africaine ne doit ni baisser les bras, ni se désintéresser du sort des pays africains et des valeureux fils du continent noir ; au contraire, elle doit se mobiliser et faire entendre sa voix, face à l’impérialisme et au néo-colonialisme ! »
Nous ne pourrions accepter une justice "aveugle" pour Habré, au nom de la « Françafrique » !
Baddaoui
En Juillet, 2014 (20:28 PM)Le Juge Sénégalais demande : est ce que Habré était présent en ce moment ? NON ! répond le plaignant. Est ce que vous connaissez vos malfaiteurs ? Non, mais ce sont des hommes de son ethnie. Cela s'est passé quand ? En 1986, répond le plaignant. C'est à dire il y a 28 ans.
Dossier classé, car le Juge des Chambres Africaines Extraordinaires malgré la rémunération quotidienne de 350.000 F Cfa durant leur mission ne peut se torturer les méninges dans ces histoires tchadiennes si entrelacées et qui pourraient réserver bien des surprises aux commanditaires qui signent chèque sur chèque afin de trouver un peu de quiétude de savoir Habré en prison au pays de la Téranga.
Participer à la Discussion