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Les avocats de l’Etat du Sénégal sont fraichement revenus de la France où ils sont allés à la rencontre du groupe de travail de l’Onu sur la détention arbitraire. «Nous sommes allés leur dire notre façon de penser. Nous l’avons dit et ils nous ont écoutés. Mieux, je peux vous dire qu’ils étaient gênés. Je ne peux pas vous dire tout ce qui a été dit pour l’instant, mais je peux vous assurer qu’ils étaient extrêmement gênés. Le Président du groupe de travail était gêné. Le secrétaire était extrêmement gêné», révèle Me Yérim Thiam du pool d’avocats de l’Etat, face à la presse ce mercredi.
Il précisera que l’avis rendu par le groupe de travail n’engage aucunement l’Etat du Sénégal. «On a dit que c’est une décision qui s’imposait à l’Etat du Sénégal. Ce sont des paroles en l’air. Il ne s’agit que d’un avis qui sera convoqué dans quelques mois au conseil des droits de l’homme. L’Etat du Sénégal, ce n’est pas cet avis qui l’engage. Par contre, c’était à son honneur d’aller dire au groupe de travail ‘‘vous n’avez pas travaillé correctement. Et au sein de vous il y a quelqu’un qui n’aurait pas dû siéger". C’est ce que nous sommes allés dire», a martelé l'avocat.
Le Sénégal obtient le réexamen du dossier Karim Wade
Lui et ses collègues soulignent avoir listé au groupe de travail les violations qu’il a commises. «La troisième irrégularité est liée au fait que lorsque l’Etat du Sénégal a déposé son dossier, le groupe de travail n’a pas accusé réception du dossier. Il a décidé que l’Etat du Sénégal a déposé hors délai, même si c’est à quelques heures, c’est à dire le lendemain de la computation des délais que le groupe de travail a effectuée. Mais plus grave, c’est la première fois qu’on a constaté que le groupe a décidé qu’un Etat a déposé avec un retard de quelques heures et refusé d’accepter son dossier», fustige Me Félix Sow. Autre reproche, la violation de la règle du contradictoire et de l’égalité des armes: «On dit à une partie vous avez déposé avec quelques heures de retard on met de côté votre dossier, on ne vous informe pas qu’on a mis de côté votre dossier et on continue à recevoir des informations de la partie plaignante. Il y a un déséquilibre et cela nous l’avons dénoncé», indique la robe noire. L'avocat renseigne que le groupe de travail a promis de réexaminer le dossier du Sénégal.
Youssouf SANE
26 Commentaires
Fall
En Septembre, 2015 (07:56 AM)• devant la FIDH, la RADHO, la LSDH, la SIDH, l’ONDH
• devant Amnesty International
• devant le tribunal de Paris,
• devant la cour de la CEDEAO,
• devant la commission de l’ONU.
Macky ne gagne, si on peut l’appeler gagner que devant la justice sénégalaise
qu’il coiffe et dont il choisit les juges. Et lorsqu’un homme n’obtient ce
qu’il veut que sur la seule base d’il est président de la république, il a la
force du pouvoir, cela s’appelle dictature.
Cool
En Septembre, 2015 (08:00 AM)La vérité est que vous avez pris tout le temps qu'il vous faut pour concocter vos mensonges comme il est de coutume depuis 2012 et vous êts allés les présenter avec l'argent du contribuable.
Anonyme
En Septembre, 2015 (08:14 AM)Les Sénégalais l’ont connu au lendemain de la victoire de son père en 2000. En effet, Abdoulaye WADE fut porté à la magistrature suprême par les sénégalais avec beaucoup d’espoir. Les premiers mois de sa gouvernance auguraient des lendemains meilleurs pour le Sénégal et une amélioration des conditions de vie des sénégalais. Mais malheureusement, Wade père avait pris l’option de se départir de ses alliés qui avaient combattu avec lui au 2e tour en 2000. Ainsi, ils sont tous chassés du gouvernement pour céder la place aux jeunes libéraux qui devront désormais gérer les affaires de la cité.
Après quelques années, Karim WADE fit son apparition dans le gouvernement avec plus de quatre ministères stratégiques que son père lui confia au moment ou de valeureux fils du pays très compétents peinent à trouver leur premier emploi. C’est le début d’une bamboula inqualifiable.
Avant même d’atterrir dans le gouvernement, Il effectuait de fréquentes navettes entre Londres et Dakar, puis décide en 2002 de s'installer au Sénégal pour travailler dans l'administration de son père. Il est nommé conseiller personnel du président de la République, chargé de la mise en œuvre de grands projets, tels que le futur Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) prévu à Diass, la restructuration des Industries chimiques du Sénégal (ICS) ou la mise en place d'une zone économique spéciale intégrée dans la capitale, devenant ainsi son homme de confiance, son expert financier, son watchdog – selon la formule d'Abdoulaye Wade lui-même.
Pendant cette période, c'est-à-dire avant son entrée dans le gouvernement, il a su profité de son expérience de banquier pour faire d’importants placements dans les paradis fiscaux pour s’assurer, lui et sa famille, d’une retraite dorée au moment ou les sénégalais sont dans l’attente d’une atténuation de leurs nombreuses souffrances. Pendant 7 ans, il a réussi à sécuriser toute la fortune qui devra tenir en vie sa famille pendant plusieurs années.
En juin 2004, il est nommé président de l'Agence nationale de l'Organisation de la conférence islamique (ANOCI) avec pour mission de préparer et d'organiser le onzième sommet de l'OCI devant réunir quatre ans plus tard à Dakar les responsables de 57 pays musulmans avec un budget de plus de 432 milliards.
Ce fut l’occasion rêvée pour renflouer davantage les comptes de la famille par de nombreuses surfacturations opérées sur les chantiers de l’ANOCI. En effet les 7 km de route qui étaient facturés à 22 milliards de FCFA ont finalement couté 40 milliards 28 millions de FCFA sans compter les travaux d’embellissement qui ont couté 623 millions de FCFA au contribuable sénégalais avec des cocotiers à 1 million de FCA l’unité.
Pour la réception des invités, un bateau dénommé « LA MUCISA » a été pris en location pour un cout de 3 milliards pour seulement 15 jours. Cette manne financière a été directement puisée des caisses du port autonome de Dakar sans l’aval du conseil d’administration.
En 2009, après qu’il fut nommé ministre d'État, ministre de la Coopération internationale, de l'Aménagement du territoire, des Transports aériens et des Infrastructures, il avait en charge le fameux Plan Takkal ou il a, entre 2011 et 2012, dépensé 120 milliards FCfa en combustibles et 30 milliards FCfa pour la location de groupes électrogènes au détriment des investissements structurels attendus. Aussi, en 2011, le fonds a emprunté auprès de la Banque atlantique du Sénégal, un montant de 34 milliards FCfa qu’il a rétrocédés à la Senelec aux conditions de l’emprunt, pour lui permettre d’apurer ses arriérés vis-à-vis de la Sar et de la Société International trading oil and commodities (Itoc).
A cette occasion, des frais et commissions de 815 millions FCfa ont été prélevés au bénéfice de la banque et du «Conseiller financier et lead arrangeur Blackpearl Finance», d’autant que le Commissaire aux Comptes du fonds spécial de soutien au secteur de l’énergie avait contesté le bien-fondé de ces frais et commissions en estimant que l’intervention d’un conseiller financier n’était pas nécessaire dans l’opération.
Notons aussi qu’en 2007, sous la conduite de Karim WADE, l’Etat du Sénégal signait un contrat à un prix initial de construction estimé à 349 479 101 euros (environ 230 milliards de FCfa) pour la réalisation de l’aéroport international Blaise Diagne. Avant même de sortir de terre, le projet a déjà englouti plus de 500 milliards de FCfa du contribuable sénégalais par un troublant jeu d’avenants. Scandaleux !
C’est un gouffre à milliards. Un monstre financier qui s’est nourri des deniers publics sénégalais. Sans scrupule, avec voracité. Signé le 3 avril 2007, le contrat de construction, clé en main, d’un nouvel aéroport d’envergure avec le groupe Saudi Bin Ladin, au titre de crédits consentis d’abord auprès de Bnp Paribas et ensuite auprès de 8 institutions financières (Afdb, Afd, Idb, Idc, Sfd, Boad, Icf Debt Pool Llp, Opec Fund), risque aujourd’hui de coûter au Sénégal la peau des fesses par la faute du fils de Wade.
Je voudrais aussi vous rappeler que Karim WADE avait à sa disposition un jet privé pour assurer ses déplacements personnels à l’étranger et le tout payé encore par le contribuable sénégalais.
Donc, au moment ou les sénégalais peinaient à joindre les deux bouts, au moment ou les coupures intempestives d’électricité avaient fini de sortir les sénégalais de leurs gonds d’où les émeutes de l’électricité, au moment ou la flambée des prix des denrées de première nécessité avait plongé les sénégalais dans une souffrance accrue, au moment ou les travailleurs de la défunte compagnie Air Sénégal International se sont retrouvés au chômage à cause de sa faute, Karim WADE roulait sur des milliards du contribuable sénégalais. Le peuple ne peut avoir plus grand ennemi que le fils de Wade qui avait reçu les éloges de son père qui lui disait que « je dirai à ta mère que tu as bien travaillé ».
Bien sûr, il a bien travaillé parce qu’il a réussi à sécuriser le butin familiale qui servira à plus de 10 générations de la dynastie WADE pendant que la majorité des sénégalais vit en dessous du seuil de pauvreté.
Sénégalaises, Sénégalais, chers compatriotes, l’impunité doit être bannie de ce pays si on veut vraiment atteindre l’émergence.
Rien ne peut autoriser la mise en liberté de Karim Wade si on prend en compte tout le préjudice évalué à des centaines de milliards qu’il a causé aux sénégalais. Sa place véritable place est en prison jusqu’à ce qu’il accepte de rendre aux sénégalais leurs deniers qu’il a détournés.
Meissa NDIAYE
Anonyme
En Septembre, 2015 (08:17 AM)Anonyme
En Septembre, 2015 (08:21 AM)Je n'ai jamais entendu de tels arguments d'une légerté inimaginable, même mes étudiants de 1ére année savent mieux que ces inepties.
Aprés avoir détourner les fonds publics karim a eu une chance inouie, c'est celle de tomber sur des amateurs d'une rare incompétence et chose rare, ils sont tous de la même nullité.
Satan
En Septembre, 2015 (08:22 AM)Krime Against Humanity
En Septembre, 2015 (08:23 AM)Anonyme
En Septembre, 2015 (08:26 AM)Anonyme
En Septembre, 2015 (08:27 AM)LIBERTE POUR KARIM WADE
C TROP LIBEREZ MR KARIM WADE
MACKY EST TRES MECHANT SOKHOR TCHIIIIIIIIIIM
Anonyme
En Septembre, 2015 (08:44 AM)Ali
En Septembre, 2015 (09:19 AM)Anonyme 2
En Septembre, 2015 (09:38 AM)Anonyme 321
En Septembre, 2015 (09:41 AM)Anonyme
En Septembre, 2015 (10:32 AM)Ils ont beau répété comme des perroquets la culpabilité du Ministre d'Etat Karim Wade mais, ils ne pourront jamais y convaincre l'opinion sénégalais tant que des preuves n'auront pas été fournies.
C'est à croire que le régime de macky sall sous estime l'intelligence des sénégalais au point de vouloir leur faire croire à une théorie qui n'a aucun fondement qui tient debout.
La culpabilité du Ministre d'Etat Karim Wade ne se fera pas avec de vains mots mais, avec les preuves matériels qu’exige le peuple sénégalais.
Xeme
En Septembre, 2015 (10:36 AM)La messe semble être redite. Mais Macky n'en a cure. Son cœur se plait à autre chose.
A entendre ces gens, toute personne guéri du fanatisme aurait compris qu'ils ne peuvent avoir raison devant aucune juridiction d'humains. Ils ne peuvent avoir raison que devant une juridiction débarrassée de toute humanité et donc de toute justice. Le même Moussa Félix Sow qui disait avoir des preuves de vol de 430 milliards parqués dans les banques arabes, et qui ne veut plus qu'on le lui rappelle, le même qui disait après procès qu'ils détiennent des preuves, c'est le même qui nous dit qu'un "délai de détention n'est pas strict", et que la "durée dépend des éléments qui la conditionnent". Alors, aucune personne arrêtée et en détention n'a de durée de détention.La durée de vie en prison devient élastique sous le pouvoir des légionnaires. Et ce sont ces gens là qui portent le programme de Macky Sall, dont il faut prouver la juridicité. Et vous continuez de croire que nous vivons dans une république ? Cette haine, même théâtrale, détruira ce pays.
Et puisque ces gens sont toujours obligés de défendre un mensonge jusqu'à l'extrême impossibilité, pour ensuite l'abandonner pour un autre, retenons que le mensonge de "aucun dossier de Karim n'est examiné à l'ONU" est entré dans l'enclos des mensonges devenus impossibles à défendre. Et du coup, nous comprenons que même nos diplomates sont forcés au mensonge par le pouvoir de Macky. A plus forte raison des avocats.
Anonyme
En Septembre, 2015 (10:53 AM)Anonyme
En Septembre, 2015 (10:55 AM)Sheuuuuuuu
En Septembre, 2015 (10:58 AM)Acceptez que le retardataire a toujours tort ..ou est l'excellence dans ce pays
Loti
En Septembre, 2015 (11:49 AM)Ces avcats ont méthodiquement fait leur plaidorie en dehors de la Crei, mais dans la rue, auprés des média, à l'intention de l'opinion publique!
Ensuite ces memes avocats se sont tournés vers des supposés organismes internationaux qui ne sont pas des tribunaux pour prétendre avoir des avis favorables non pas sur le dossier de Karim soit ce que l'on lui à savoir un crime économique mais sur la forme, les procédures!!!!
Mais c'est vraiment peine perdue: Karim Wade, que cela plaise ou non, car le Sénégal est un pays souverain, a été jugé par une juridiction Sénégalaise dont le Conseil Consttutionnel, interpelé par Karim Wade lui meme, a jugé de la la compétence de la Crei et enfin la Cour Supreme a dit dans le procés le droit a été dit!
L'affaire est donc définitivement close, que ceux veulent bavarder, épiloguer, continuent à le faire, pour les Sénégalais, leur Justice s'est prononcée et rien ni personne ne peut plus rien y faire!
Maintenant que cette affare est terminée, passons à d'autres beaucoup plus importantes pour la vie des Sénégalais!
Que l'on ouvre donc et juge d'autres dosssiers d'enrichissements illicites , car il s'agit de l'argent du peuple et l'argent du peuple est sacré!
Anonyme
En Septembre, 2015 (11:51 AM)Anonyme
En Septembre, 2015 (12:44 PM)Civatrell
En Septembre, 2015 (12:49 PM)Senegalais
En Septembre, 2015 (13:49 PM)Précision
En Septembre, 2015 (20:30 PM)C’est Diadia-Production, société sénégalaise basée à Paris, -et spécialisée dans la communication et l’événementiel -choisie pour accompagner la communication de M. Thierry Michel Atangana-, qui a invité le nombreux public venu apporter son soutien à cet homme détenu arbitrairement, pendant 17 ans au Cameroun.
Contrairement aux propos de Me. Felix Sow, M. Roland Adjovi, représentant africain au Groupe de travail des Nations Unies, n’a jamais été présent dans la salle : c’est une vidéo conférence que nous avons organisé avec lui; alors qu’il se trouvait à Gleenside, aux Usa. Puisqu’on débattait sur un rapport auquel il a participé, comment pouvait-il ne pas participer à ce débat où on discutait de son travail?
Comme il est tout a fait logique que Me Abdoulaye Tine, -en sa qualité d’avocat de Thierry Michel Atangana et l’un des rares experts africains diplômés en droit international-, participe à ce débat dont il est l’un des organisateurs. Et quand on sait que c’est au barreau de Paris que cette conférence a été organisée, quoi de plus naturel que le patron des lieux, Me Pierre Olivier Sur, en sa qualité de bâtonnier des avocats de Paris soit là?
Enfin, c’est Diadia-Production qui a invité tout ce public, de tous bords politiques à participer à cette rencontre. Des personnes qui ne se sont jamais fréquentées, des partisans comme des adversaires de Karim Wade. Des militants du Pds, du PS, ceux de Y’en à marre, de l’APR comme ceux du MFDC représentés par Mamadou Nkrumah Sané.
Y voir un quelconque complot, une quelconque entente qui pourrait avoir des incidences de conflits d’intérêts, n’est qu’une simple poésie d’un avocat mal inspiré, tentant de justifier un cuisant échec qu’il n’a pas le courage d’assumer.
Babacar Touré
Administrateur de Diadia-Production
Politicien
En Septembre, 2015 (06:55 AM)Arretons de nous ridiculiser encore une fois.
Lebou
En Septembre, 2015 (08:05 AM)Pourquoi etre en retard pour donner les dossier au groupe de travail de l'onu .
Soit dangenne yap les senegalais soit ay kathie rek la
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