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L’OBS – Le commissaire aux comptes des sociétés Abs Ahs, Shs est revenu à la barre hier. Oumar Samb a encore parlé des sociétés précitées, tout en déclarant que la création d’une société off-shore répond souvent à une forme de dissimulation.
Entre le Substitut du Procureur, Antoine Felix Diome, et le témoin, Oumar Samb, c’est un véritable jeu de dupes. Les deux hommes jouent au plus malin. Hier, quand le témoin a déclaré que la création d’une société off-shore servait soit à faire de la dissimilation, soit à éviter la fiscalité, Antoine Diome a saisi la balle au rebond pour revenir sur la société Abs. D’autant plus qu’Alioune Samba Diassé, co-prévenu de Karim Wade dans le cadre du dossier d’enrichissement illicite, devant la Commission d’Instruction, avait déclaré que Véronique Manga portait des actions à hauteur de 45 % pour l’Allemand Wolfgang, de même que Fatou Babou, qui portait 10 % pour lui-même, Samba Diassé. Antoine Diome questionne : «Est-ce que vous pouviez savoir que ces personnes n’étaient que des porteurs d’actions ?» Le témoin de lui préciser qu’il ne se fie qu’à la déclaration notariée. Ainsi, pour lui, «il est difficile d’appréhender autre chose». Mieux, «il ne peut pas le savoir, d’autant plus que des dividendes leur étaient versées. Je ne connais même pas Wolfgang», assure Omar Samb.
Après le Parquet spécial, la Cour a rebondi sur la «dissimulation», que réfute Omar Samb dans ledit dossier, alors que dans son rapport, il parle de «dissimulation des chiffres d’affaires». «C’est la comptabilité qui n’était pas adéquate. Ce n’est pas une dissimulation», rectifie le commissaire aux comptes. Me Yérim Thiam de la partie civile de demander qu’on note les propos du témoin, à savoir que «ces sociétés appartiennent au même propriétaire.»
Pour la société Ahs, le témoin déclare que les actions sont nominatives, là où un des assesseurs le dément, estimant que les statuts de ladite société stipulent que les actions sont bel et bien au porteur. «Je n’en sais rien», répond le témoin, qui maintient ses propos : «La seule chose que je peux vous dire, c’est que ce sont effectivement des actions nominatives qui existent.» Toujours pour les actionnariats de Abs-Sa, le président, Henri Grégoire Diop, est revenu sur la problématique de la propriété d’une société. Il demandera au témoin si on peut être propriétaire sans que son nom figure dans le registre de transfert. M. Samb répondra que oui, mais qu’il serait plus simple de se faire représenter par une autre personne. Interrogé sur les relations entre BMCE Sénégal et BMCE Maroc, le témoin dira qu’il ne connaît pas cette société basée au Maroc.
Concernant Abs-Sa, un versement qui s’élève à 1,684 milliard de FCfa a été fait. Me Aly Fall, avocat de la partie civile, voudra en savoir un peu plus : «Est-ce que ça ne vous interpelle pas qu’il y ait autant de mouvements en liquide dans ces sociétés dont vous étiez commissaire aux comptes?» Le témoin estime que c’est normal, car «ces versements en numéraire sont faits par tranches…» Une réponse qui ne satisfait point la robe noire, qui n’a pas manqué de le signaler.
Me Sall au juge : «personne ne peut m’intimider»
Hier encore, Henri Grégoire Diop et les avocats de la défense ne se sont pas fait de cadeaux. Me Amadou Sall a pris la relève de Me Seydou Diagne pour une passe d’armes avec le juge. L’avocat n’a pas apprécié le fait d’être interrompu à plusieurs reprises par le président, qui lui demandait à chaque fois de se limiter à poser des questions aux témoins et de ne pas faire de commentaires, ou revenir sur des questions auxquelles il aurait déjà répondu. «Laissez-moi faire mon travail. Vous n’arrêtez pas de m’interrompre depuis ce matin, alors que je ne fais qu’interroger le client. Laissez-moi faire mon travail, pour l’amour de Dieu», peste le conseil de Karim Wade. Le Président de préciser : «la Cour n’a aucun intérêt à empêcher les avocats de faire leur travail. Mais elle veille à ce que l’audience se passe normalement». «Je continuerai à poser des questions. J’exerce mon métier depuis 30 ans et personne ne peut me l’apprendre. Arrêtez de faire des jugements sur mon travail.» «En tout cas, la Cour a la police de l’audience et personne n’empêchera son bon déroulement», poursuit Henry Grégoire Diop.
Prenant cette déclaration comme une menace, Amadou Sall de crier : «On ne m’intimide pas, personne ne peut m’intimider !» Il aura fallu l’intervention de l’accesseur Yaya Abou Dia pour clore l’incident. Et finalement, il a été convenu que l’avocat passe par la Cour pour poser des questions au témoin.
CODOU BADIANE
2 Commentaires
Prédiction Inévitable
En Janvier, 2015 (11:11 AM)"A 100%, Karim Wade sera le prochain président de la République du Sénégal ", selon l'astrologue de l'Islam Haj Abbas Abou Kassim
Haj Abbas Abou Kassim est un Libanais, descendant, dit-il du Prophète Mouhammad (PSL). Dans un entretien accordé à nos confrères de L'Observateur, il attire l'attention des Sénégalais sur les dangers qui guettent selon lui, le pays. Le spécialiste de l'astrologie de l'islam et des sciences mystiques, s'est aussi prononcé sur le procès de Karim Wade. Sur ce, il jure que "l'ancien ministre va bientôt sortir de prison". "C'est clair et confirmé. L'étoile de Karim Wade monte au fur et à mesure qu'on l'assaille, la charge ou l'attaque. Il a un avenir radieux en politique. Il viendra en force en politique", prédit Haj Abbas Abou Kassim qui, ajoute :"À 100%, Karim Wade va devenir le prochain président de la République du Sénégal. Mais il ne va pas emprunter le même chemin que son père. Et votre journal (ndlr, L'Observateur) sera témoin". Amiine Amiine Amiine
Zinoviev
En Janvier, 2015 (13:00 PM)VOIR COMMENT LES "amis" de KARIM SE SONT RETROUVES PROPRIETAIRES SUBITEMENT DE PLUS DE 90 % DE TOUTES LES ACTIVITES D'UN SECTEUR COMME L'AERIEN ? ON VEUT NOUS FAIRE CROIRE QUE C'EST UN HAZARD . VOUS PRENEZ LES SENEGALAIS POUR DES CANARDS SAUVAGES ! MEME CES AVOCATS DEVAIENT ETRE POURSUIVIS POUR L'AVOIR DEFENDU !
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