M. Ka, poursuivi pour le vol d'une jument, a été jugé ce mercredi, en flagrant délit, au tribunal de grande instance de Fatick. En raison du manque de preuves présentées par le supposé propriétaire D. F., le prévenu a été relaxé au bénéfice du doute.
Tout a commencé lorsque D. F. a perdu sa jument, qu'il avait vue naître et qu'il a élevée avec beaucoup d'amour. Après avoir signalé sa perte quelques jours plus tard, il a retrouvé la "jument" chez M. Ka. "Lorsque j'ai vu la jument, j'ai constaté que la marque que je lui avais faite avait été enlevée", a-t-il déclaré. Il informa le commandant de la brigade de Gossas, qui a récupéré la jument, alors que M. Ka a été placé sous mandat de dépôt.
Ce mercredi, M. Ka a fait face au juge. À la barre, il a expliqué qu'il avait acheté la jument lors d'un marché hebdomadaire pendant la période du Gamou de 2024. Concernant la marque effacée, il a témoigné qu'il ne s'agissait pas d'une marque, mais d'une blessure qu'il avait soignée à l'aide d'une hache.
Cette déclaration a été rejetée par la partie civile. D. Fall a affirmé que cette jument lui appartient et qu'elle avait disparu depuis le mois de ramadan dernier. "Je la reconnais par sa corpulence, différente des autres, car c'est une race particulière", a-t-il ajouté.
Le juge lui a demandé s'il y avait d'autres signes de reconnaissance de la jument. Il a répondu par la négative.
Ainsi, en raison du manque de preuves tangibles, le prévenu M. Ka a été relaxé au bénéfice du doute.
2 Commentaires
Lol
il y a 1 semaine (20:06 PM)Participer à la Discussion