La presse nationale faisait état de la mise en branle de
la police, notamment ses démembrements de la Division des Investigations
criminelles (Dic) et de la Direction de la Police judiciaire (Dpj),
pour alpaguer les détenteurs de biens mal acquis et autres détourneurs
de deniers publics de l'ancien régime. Le nom d'Aïda Ndiongue est revenu
plusieurs fois sur la liste des présumés détenteurs de biens mal
acquis.
Selon le quotidien Libération, la responsable du Parti
démocratique sénégalais (Pds) a reçu une convocation de la Dic, hier,
alors qu'elle venait à peine de fouler le territoire national. Les
limiers veulent faire la lumière sur l'affaire des produits
phytosanitaires du ministère de l'Habitat, alors dirigé par Omar Sarr,
le coordonnateur du Pds. Selon nos confrères, deux choses intriguent les
enquêteurs.
Premièrement, le marché desdits produits a été facturé à
plus de cinq (5) milliards, alors que sa valeur réelle est de... sept
cents (700) millions F cfa. Autre bizarrerie, la société adjudicataire
n'a même pas d'adresse, encore moins de références sérieuses. La police a
déjà chargé un certain Massèye Ndiongue, un proche de la politicienne
libérale et non moins femme d'affaires, toujours selon nos confrères,
dans ce dossier nébuleux des produits phytosanitaires. Aïda Ndiongue
devra donc éclairer la lanterne des enquêteurs qui ont déjà adressé une
réquisition aux dix-huit (18) banques de la place pour avoir le coeur
net sur tout mouvement financier dans les comptes d'Aïda Ndiongue.
11 Commentaires
Boloudof
En Janvier, 2013 (10:00 AM)Hamburg
En Janvier, 2013 (10:16 AM)Niagas
En Janvier, 2013 (10:26 AM)Je Suis Amoureux De Aida Ndion
En Janvier, 2013 (10:42 AM)Mop
En Janvier, 2013 (10:55 AM)Ndiarka Junior
En Janvier, 2013 (11:08 AM)Wasalam
Baduuu
En Janvier, 2013 (11:44 AM)Deug
En Janvier, 2013 (13:14 PM)Contribution De Milgram
En Janvier, 2013 (13:23 PM)L'expérience psychologique de Milgram a été réalisée entre 1960 et 1963 par le psychologue américain Stanley Milgram. Cette expérience cherchait à évaluer le degré d'obéissance d'un individu devant une autorité qu'il juge légitime et à analyser le processus de soumission à l'autorité, notamment quand elle induit des actions qui posent des problèmes de conscience au sujet.
On parle plus volontiers dans la Francophonie de « soumission à l'autorité », probablement parce qu'il s'agit là d'une attitude qui va largement au-delà de l'obéissance consentie, et de la simple notion d'obéissance telle que consentie en début d'expérience et qu'il y a un net écrasement du domaine des valeurs : on retrouve la problématique évoquée largement au procès d'Adolf Eichmann, qui articulait sa défense sur le thème « J'ai obéi aux ordres ».
C’est pourquoi certaines conventions, comme celle de Genève, exige de chacun le refus d'exécution des ordres qui les violeraient.
Cissé
En Janvier, 2013 (16:31 PM)éliosfa
En Janvier, 2013 (08:56 AM)Participer à la Discussion