Jugé par le tribunal de grande instance de Mbour, il a failli perdre sa liberté. Heureusement, pour lui sa copine N. C. Diouf a raconté la vérité au juge.
"Il ne m'a pas violée, c'est mon copain et nous avons entretenu plusieurs rapports sexuels. J'ai pris peur alors j'ai dit à ma mère qu'il m'avait violée mais c'était pas vrai", raconte la jeune fille, qui fond en larmes.
Sa maman N. K. Faye a donné une version très floue. Il a fallu que le juge la questionne à plusieurs reprises afin de trouver la vérité dans ses déclarations.
En effet, quand elle a su que sa fille a été engrossée par Y. Mbodj, elle a appelé ce dernier pour lui en parler. Mais Y. Mbodj a réfuté d'être l'auteur de cette grossesse. Elle a alors porté plainte contre lui pour viol.
Après l'arrestation du jeune élève, les parents et les voisins ont joué les bons offices. Et la maman de la supposée victime a accepté de pardonner au futur père de son petit enfant.
Il aura fallu au juge de faire preuve de patience pour arriver à avoir cette version des faits.
Le prévenu déclare au juge : "Nous sommes sortis cinq mois. Nous avons entretenu deux fois des rapports sexuels chez un de mes amis. Le 22 octobre, sa mère m'a appelé pour me dire que sa fille était enceinte".
Si le procureur a requis 3 mois d'emprisonnement ferme, contre Y. Mbodj, son avocat a plaidé la clémence.
"Ils ont tort de croquer le fruit défendu. Ils ont été mis à nu. Il n'y a pas eu de contraintes, ni de violences. Faites preuve d'humanisme. Il est élève, il doit continuer (ses études ; ndlr)", plaide Me Ayi.
Le tribunal s'est montré très clément envers l'élève, Y. Mbodj, qui a pris deux mois de sursis.
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