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La rencontre, rapporte la Radio future médias (RFM), a porté, de manière générale, sur «l’exploitation, la misère et la précarité» dont souffrent les journalistes. Il était également question de la dépénalisation des délits de presse et du nouveau code de la presse, en cours d’élaboration. «J’ai demandé au ministère (de la Fonction publique et du Travail) d’instruire les inspecteurs du travail, de faire le tour des entreprises de presse pour voir dans quelles conditions travaillent les journalistes», a annoncé Souleymane Ndéné Ndiaye sur la RFM. Qui s’est empressé de préciser que cette mesure ne constitue nullement une pression sur les médias. «Il ne faut pas, demain, qu’on puisse nous faire le reproche d’avoir faire notre travail.
Parce que certainement, certains patrons de presse pourraient être amenés à croire que, une fois encore, l’Etat cherche à leur mettre la pression en (leur) envoyant des inspecteurs, a prévenu le Premier ministre. Il ne s’agit pas du tout de pression à exercer sur les entreprises de presse.» La révision de la Convention collective était inscrite à l’ordre du jour de l’audience accordée par le Premier ministre. «Nous allons mener le combat pour la révision de la convention collective (qui) est vieille de 19 ans.
Tout le monde sait que le coût de la vie a été multiplié par plus de 100, a fait remarqué Diatou Cissé Badiane, la secrétaire général du SYNPICS, sur les ondes de la RFM. Il est temps que nous ayons plus confiance en nous, de ne plus accepter de nous contenter des miettes. C’est le combat pour rétablir la dignité des journalistes par un salaire décent qui lui permet de mener une vie décente.» Sur toutes ces questions, le Premier ministre a promis des réponses rapides. «D’ici quelques semaines, le point sera fait», informe Souleymane Ndéné Ndiaye, qui annonce la tenue, le week-end prochain, d’un séminaire pour la «systématisation» du nouveau code de la presse.
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