Les journaux reçus jeudi à l’APS
jettent encore leur dévolu sur la gouvernance publique dont le ministre
de la Justice, Aminata Touré, assure qu’elle est au cœur des
préoccupations du chef de l’Etat.
Le Soleil revient sur le passage du
ministre de la Justice devant les députés à l’occasion du vote du budget
de son département et affiche cette Une : ‘’Délit économique et
financier, une cour de répression en gestation’’.
Selon le journal, Aminata Touré ‘’a annoncé hier (mercredi) la
création de la Cour de répression des délités économiques et financiers
pour élucider les biens détournés et réduire les lenteurs dans le
traitement des dossiers’’.
Autres annonces faites par la Gade des Sceaux devant les députés, la
délocalisation de la prison de Rebeuss à Sébikotane en 2013 et les deux
mandats d’amener contre deux auxilliaires de police dans l’affaire
Mamadou Diop, du nom de l’étudiant tué en janvier 2012 à la Place de
l’Obélisque lors d’une manifestation contre la candidature de Abdoulaye
Wade à la présidentielle de février-mars 2012.
A la Une de Libération, Aminata Touré affiche la détermination des
pouvoirs publics dans la traque des biens mal acquis. ‘’Nous ne
reculerons pas’’, tranche-t-elle. Le journal écrit : ‘’Imperturbable
face aux remarques dés députés qui lui reprochent ces audits, le
ministre de la Justice, claire et en wolof pour se faire comprendre de
tous les députés, a répondu : +La bonne gouvernance est l’un des
objectifs de Macky Sall. C’est en ce sens que je tiens à vous dire que
je fais mon travail avec foi et détermination+’’.
Et la ministre de poursuivre : ‘’Rassurez-vous, nous ne reculerons pas
dans le recouvrement des biens mal acquis. Seul Dieu existe. Nous
veillerons quand même à la préservation des droits humains (…)’’.
Sur le même sujet, Enquête titre : ‘’Wade frappe à toutes les portes’’.
Après le président ivoirien Alassane Ouattara, l’ex-chef de l’Etat ‘’a
connecté’’ le président nigérian Goodluck Jonathan. Le journal écrit que
Me Wade, préoccupé par le sort de son fils Karim, ‘’a senti le besoin
de secouer le géant nigérian’’. Enquête ajoute : ‘’Reçu par Macky Sall,
Thabo Mbeki affiche sa neutralité’’.
En matière de gouvernance toujours, les journaux Le Quotidien et L’As
mettent en exergue respectivement les cas de l’ex-sénatrice Aïda Diongue
et de l’ancien directeur général de l’Autorité de régulation des postes
et télécommunications (ARTP), Thierno Alassane Sall.
‘’Le voile se lève sur Aïda Diongue’’ concernant une ‘’enquête autour
d’une évasion fiscale’’, souligne le quotidien du Groupe Avenir
Communication.
La publication ajoute en sous-titres : ‘’Transfert de capitaux au
Luxembourg, 8 coffres-forts loués à la CBAO : Un compte ouvert au
Compte commercial de France ; 300 millions de francs Cfa de bijoux en
or achetés en 2012, le fisc lui sert une convocation’’.
Dans le journal L’As, il est question du ‘’scandale Thierno Alassane
Sall’’ au sujet du ‘’désintéressement des ex-membres du FSDUT (Fonds de
développement du service universel des télécommunications) par l’ancien
directeur général de l’ARTP’’ devenu ministre des Infrastructures.
Le journal écrit : ‘’Innocence Ntape se tape 21 millions, Insa Dioum,
Mohamed Massaly, Amadou Kane Diallo, Abdou Khadre Ndiaye et Saliou Guèye
empochent chacun 12 millions, Moustapha Yacine Guèye oublié, Thierno
Alassane Sall transige au nom de l’ARTP alors qu’il était déjà ministre
depuis deux semaines’’.
Selon Sud Quotidien, le Sénégal est en ‘’zone rouge’’ s’agissant de la
corruption. Le journal écrit : ‘’Pas de surprise, le Sénégal est
toujours dans la zone rouge sur le terrain de la corruption. Du moins
celle pour laquelle Transparency international attribue chaque année un
indice qui fait l’objet d’un rapport public sur l’évolution de la
corruption dans le monde. Sur 174 pays concernés cette année, le Sénégal
s’est classé à la 94e place’’.
Pour le journal Walfadjri, Macky Sall fait ‘’face au défi de la
corruption’’ après le rapport de l’ONG Transparency international.
OID/AD
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En Décembre, 2012 (11:00 AM)Participer à la Discussion