La Journée de lutte contre l’impunité des crimes commis contre les journalistes a été célébrée hier dans le monde, ainsi qu’au Sénégal.
Une occasion, pour l’Association des éditeurs et professionnels de la presse en ligne (Appel), en collaboration avec la Coordination des associations de presse (Cap), de se rapprocher de l’Association des journalistes correspondants en banlieue (Ajcb) pour échanger sur la sécurité des journalistes qui évoluent dans cette zone.
A en croire Ibrahima Lissa Faye, Président de l’Appel, «il est important qu’au Sénégal, les journalistes se retrouvent pour discuter des problèmes d’impunité et de sécurité notés dans la banlieue, qui est une zone sensible. Nous nous sommes rendu compte que les reporters de la banlieue sont aussi agressés, brutalisés et, très souvent, ce sont des actes qui restent impunis. C’est des choses qui doivent cesser. Aujourd’hui, quand un journaliste est brutalisé, agressé ou même tué, c’est une démocratie qui est balafrée».
Et d’ajouter : «C’est une bonne partie de la population qui reste sans information, parce que les journalistes restent un maillon important de la société et sans eux, l’information ne peut pas circuler normalement. C’est pourquoi cette journée est célébrée à travers le monde pour la protection des journalistes, pour la sécurité des journalistes, mais surtout pour que les Etats mettent en place un environnement sain dans lequel les journalistes pourront se mouvoir et faire leur travail correctement. Un Etat doit se donner les moyens de protéger ses journalistes», a-t-il défendu.
Dans cette même perspective, le président de l’Association des journalistes correspondant en banlieue (Ajcb), Alassane Hanne, de dire qu’il est difficile d’exercer le métier de journaliste en banlieue, à condition de soutenir davantage les journalistes qui sont dans cette zone, lit-on dans le quotidien «Libération».
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En Novembre, 2021 (16:49 PM)Reply_author
En Novembre, 2021 (17:45 PM)Participer à la Discussion