Il y avait du monde à la veillée nocturne organisée par les associations de presse. Le doyen Ass Mademba Ndiaye a prodigué des conseils aux jeunes journalistes. La préservation de la liberté de la presse a un versant facile et un versant compliqué décrit le doyen Ass Mademba Ndiaye.
Le premier, décline-t-il, c’est la défense de la liberté de presse et d'expression. En effet, ''les journalistes ont le devoir de veiller à ce que la liberté d'expression soit défendue. Les non journalistes ont aussi ce devoir. Mais il revient surtout à l’Etat de veiller à sa préservation. », a-t-il avancé. C’est le versant facile. Pour l’autre manche autrement dit, le versant compliqué, la préservation de la liberté de presse incombe aux journalistes. « S'agissant du versant difficile, il ne dépend ni de l'État ni des citoyens. C'est le devoir des journalistes de veiller à ce que cette liberté soit exercée dans les règles de l'éthique et de la déontologie de leur profession », a argumenté ce doyen de la presse.
Toutefois, il a insisté sur la nécessité que les journalistes soient à cheval sur les règles qui régissent leur métier. Autant on doit défendre la liberté de presse, autant on doit s’atteler à se conformer aux règles. Il estime qu'il revient aux journalistes de combattre les tentatives de leur bâillonnement. « Une presse dans la précarité est une presse en danger, lutter pour que les droits qui sont dans les conventions collectives, le code de la presse soient réalisés à l'intérieur de la rédaction », a laissé entendre Ass Mademba.
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