Le Pr Abdoulaye Bathily en fait l'amer constat : «Il y a une dégradation des mœurs politiques dans notre pays. L’ébranlement de la fibre morale des citoyens. Parce que les dirigeants ne donnent pas l’exemple».
D’après Le Quotidien, l’historien et homme politique présentait samedi ses Mémoires intitulées : «Passion de liberté.» Un ouvrage dans lequel il raconte sa vie, son itinéraire : ses difficiles expériences en politique, l’école coranique, l’école primaire, ses passages au Prytanée militaire, à l’université, dans l’Armée où lui et ses camarades ont été conscrits de force.
«Je n’ai jamais accepté tout cela comme une fatalité», révèle Pr Bathily devant un public venu très nombreux, parmi lesquels ses camarades de la gauche Mamadou Diop Decroix, Mamadou Ndoye, Serigne Mansour Sy Djamil...
Face à cette auguste assemblée, l’auteur est revenu sur le titre de son livre. «Ma passion de liberté, c’est le refus de la soumission, c’est le refus de l’injustice, c’est le combat pour la liberté des autres. La passion de liberté, c’est évidemment, pour tout un chacun, l’amour de la Patrie, de son pays, de notre continent, l’Afrique. Passion de lutter pour la liberté de ce continent meurtri, soumis que nous devons avoir comme devoir de libérer de manière collective», argue l’homme de gauche.
Mamadou Diop dit Castro, ancien compagnon de Bathily, appelle au sursaut de la gauche sénégalaise. Il dit : «La gauche manque à ce pays. Ça va dans tous les sens parce qu’il n’y a plus de fil conducteur, plus d’encadrement, plus d’éducation, plus d’engagement conséquent. C’est du népotisme, du clientélisme, du favoritisme.»
Pr Abdoulaye Bathily déclare qu’à travers ce livre, fondamentalement, il veut apporter sa part d’expérience à la jeune génération. C’est à une invitation à la jeune génération à faire aussi son devoir, dixit Professeur.
Serigne Mansour Sy Djamil demande, quant à lui, aux Hommes de sa génération de s’inspirer de l’expérience du fils de Tuabou, village situé dans le département de Bakel.
«Nous devons transmettre à la nouvelle génération qui ignore ce combat, l’inviter à plus d’humilité, leur faire savoir que l’ouverture démocratique dont ils bénéficient a été le fruit d’une très longue marche. Quand j’entends les gens qui sont dans Yewwi Askan Wi dire qu’ils ont une opposition que le Sénégal n’ait jamais connue, mais quelle prétention !», crache le marabout-politique sous les applaudissements du public.
Pour sa part, le modérateur, Pr Mamadou Diouf, appelle la génération actuelle à des débats civilisés dans l’espace public, notamment politique.
«Ce qui me fascine, c’est cette dégradation terrible de la discussion politique. Des gens qui n’insultaient même pas sont devenus des insulteurs. Maintenant on s’insulte pour rester dans l’espace du pouvoir. Et ce livre montre que des gens effectivement se sont bagarrés, n’étaient pas d’accord mais étaient capables d’avoir une discussion civilisée», rappelle l’historien et ami de Abdoulaye Bathily.
Effectivement, pour M. Bathily, Passion de liberté, c’est aussi pour une démocratie apaisée dans le pays. Il estime que la lutte ne s’arrête pas à l’alternance politique. Au-delà, il faut l’alternative, ajoute-t-il.
«C’est-à-dire la transformation qualitative de la société et nous n’y sommes pas encore. Les alternances se sont succédé mais il y a la répétition des erreurs, des fautes… J’ai montré comment pour nous qui venons difficilement de si loin qu’il soit encore difficile aujourd’hui de tenir une réunion ou une manifestation», se demande l’auteur.
Il a d’ailleurs annoncé deux autres ouvrages en chantier dont un sur la crise malienne et un autre sur son expérience en Afrique centrale.
D’après Le Quotidien, l’historien et homme politique présentait samedi ses Mémoires intitulées : «Passion de liberté.» Un ouvrage dans lequel il raconte sa vie, son itinéraire : ses difficiles expériences en politique, l’école coranique, l’école primaire, ses passages au Prytanée militaire, à l’université, dans l’Armée où lui et ses camarades ont été conscrits de force.
«Je n’ai jamais accepté tout cela comme une fatalité», révèle Pr Bathily devant un public venu très nombreux, parmi lesquels ses camarades de la gauche Mamadou Diop Decroix, Mamadou Ndoye, Serigne Mansour Sy Djamil...
Face à cette auguste assemblée, l’auteur est revenu sur le titre de son livre. «Ma passion de liberté, c’est le refus de la soumission, c’est le refus de l’injustice, c’est le combat pour la liberté des autres. La passion de liberté, c’est évidemment, pour tout un chacun, l’amour de la Patrie, de son pays, de notre continent, l’Afrique. Passion de lutter pour la liberté de ce continent meurtri, soumis que nous devons avoir comme devoir de libérer de manière collective», argue l’homme de gauche.
Mamadou Diop dit Castro, ancien compagnon de Bathily, appelle au sursaut de la gauche sénégalaise. Il dit : «La gauche manque à ce pays. Ça va dans tous les sens parce qu’il n’y a plus de fil conducteur, plus d’encadrement, plus d’éducation, plus d’engagement conséquent. C’est du népotisme, du clientélisme, du favoritisme.»
Pr Abdoulaye Bathily déclare qu’à travers ce livre, fondamentalement, il veut apporter sa part d’expérience à la jeune génération. C’est à une invitation à la jeune génération à faire aussi son devoir, dixit Professeur.
Serigne Mansour Sy Djamil demande, quant à lui, aux Hommes de sa génération de s’inspirer de l’expérience du fils de Tuabou, village situé dans le département de Bakel.
«Nous devons transmettre à la nouvelle génération qui ignore ce combat, l’inviter à plus d’humilité, leur faire savoir que l’ouverture démocratique dont ils bénéficient a été le fruit d’une très longue marche. Quand j’entends les gens qui sont dans Yewwi Askan Wi dire qu’ils ont une opposition que le Sénégal n’ait jamais connue, mais quelle prétention !», crache le marabout-politique sous les applaudissements du public.
Pour sa part, le modérateur, Pr Mamadou Diouf, appelle la génération actuelle à des débats civilisés dans l’espace public, notamment politique.
«Ce qui me fascine, c’est cette dégradation terrible de la discussion politique. Des gens qui n’insultaient même pas sont devenus des insulteurs. Maintenant on s’insulte pour rester dans l’espace du pouvoir. Et ce livre montre que des gens effectivement se sont bagarrés, n’étaient pas d’accord mais étaient capables d’avoir une discussion civilisée», rappelle l’historien et ami de Abdoulaye Bathily.
Effectivement, pour M. Bathily, Passion de liberté, c’est aussi pour une démocratie apaisée dans le pays. Il estime que la lutte ne s’arrête pas à l’alternance politique. Au-delà, il faut l’alternative, ajoute-t-il.
«C’est-à-dire la transformation qualitative de la société et nous n’y sommes pas encore. Les alternances se sont succédé mais il y a la répétition des erreurs, des fautes… J’ai montré comment pour nous qui venons difficilement de si loin qu’il soit encore difficile aujourd’hui de tenir une réunion ou une manifestation», se demande l’auteur.
Il a d’ailleurs annoncé deux autres ouvrages en chantier dont un sur la crise malienne et un autre sur son expérience en Afrique centrale.
11 Commentaires
On ne se laissera plus faire.!
On se battra contre tout et tous pour reconstruire ce pays!
Reply_author
En Juin, 2022 (15:35 PM)Macky sall a tout fait pour que BATHILY soit ministre mais en vain,ce dernier
travail pour l'Afrique car y'a beaucoup de ministre chez Macky sall incompétents
Facile De Bloquer En Lâcheté !
En Juin, 2022 (16:46 PM)Tu n'est pas courageux Samba. Tu attaques un héros national et tu fais bloquer ton article. Qui est tu toi ? Cet homme a commencé à lutter pour la démocratie lorsque tu n'étais pas né et que ton President de parti apr était encore un môme.
Worry Later
En Juin, 2022 (11:29 AM)LA LUTTE DU COMUNISME EST DECLASSE MAINTENANT LES GENS VEULENT VIVRE EN PAIX .
MAK DOU KHAMB AY KHALE .
Karim$
En Juin, 2022 (12:17 PM)Deugueu
En Juin, 2022 (12:31 PM)Evite de parler de ferrari et autres. C est plus serieux que ca.
Merci
Guilé De Ndangalma
En Juin, 2022 (13:07 PM)Benewaye5
En Juin, 2022 (14:30 PM)Il ne font reprendre les griots!
Correction
En Juin, 2022 (14:32 PM)Participer à la Discussion