Le candidat Bassirou Diomaye Faye ne donne pas son avis à tout va. Parfois, il lui arrive de s’abstenir poussant ses interlocuteurs à requérir son point de vue sur un sujet donné. « Ce mutisme digne d’un taciturne est ancré en moi depuis fort longtemps. Lors des discussions intenses, il m’arrive de ne point donner mon avis. Cela suscite la plupart du temps cette fameuse question, mais qu’est-ce qui se passe Diomaye ? », confie-t-il.
Pourtant, il est loin d’être dans une phase d’aporie. Il n’aime pas beaucoup parler. Il préfère écouter pour s’enrichir.
« Observer et écouter me permettent d’en apprendre plus. Lors des discussions avec les aînés, cela m’aidait beaucoup. Et depuis, une introspection régulière est faite sur ma personne. » fait-il entendre, sourire mesuré.
Le ‘’jumeau’’ d'Ousmane Sonko continue ainsi dans ses confidences en évoquant cette fois-ci l’origine de son leadership.
« Mes cousins, étant plus jeunes que moi. Ils étaient sous ma protection. Le sentiment de les protéger ne me laissait guère de marbre, étant donné que nous avions tous grandi ensemble, partageant par la même occasion, la même cour, allant au foot ensemble. Je me sentais responsable d’eux. Un leadership que j’eu à cultiver grâce à ce sentiment. »
Proche de la matriarche, le candidat de la coalition Diomaye Président s’est aussi confié sur l’impact de cette proximité qui a influencé ses attitudes.
« Mis à part les activités entre cousins, je suis toujours à côté de ma mère ; c’est mon passe-temps favori. Cela me permettait de lui épargner certaines corvées. Vous savez, les femmes au village sont de vraies guerrières. Car lorsque vient leur tour de cuisiner, c’est tout un processus. Pour préparer un bon couscous, il leur fallait de prime abord piler le mil, pour ensuite préparer la sauce. Et pour cela, il fallait ramasser le bois pour avoir du feu, aller au puits. Ces corvées nécessitent une aptitude physique », partage Bassirou Diomaye Faye.
Sa maman prenait de l’âge. Elle n’était pas en mesure de déployer une telle énergie de manière régulière. Son état physique et la charge de travail fendaient le cœur du jeune Bassirou Diomaye Faye.
« Avec l’âge, sa mobilité se réduisait. Malgré cela, elle tenait constamment à assurer ces tâches. Seulement, cela me brisait le cœur de l’entendre la nuit, gémir de douleur. A partir de là, je me portais garant pour lui soustraire certaines activités comme piler le mil, la recherche du bois mort, ainsi que toutes autres obligations ménagères qui menaçaient d’épuiser sa force », se souvient-t-il. Ses sœurs sont mariées très tôt. Il fallait que ce jeune assiste sa maman afin de lui épargner des tâches pouvant dégrader son état de santé. « A coup sûr, c’est cet environnement qui m’a forgé. Ces traits de caractère appréciés ou mal appréciés, compris ou incompris, défauts ou qualités, voilà comment et où ma personnalité a été façonnée » souligne-t-il avec fierté.
Pourtant, il est loin d’être dans une phase d’aporie. Il n’aime pas beaucoup parler. Il préfère écouter pour s’enrichir.
« Observer et écouter me permettent d’en apprendre plus. Lors des discussions avec les aînés, cela m’aidait beaucoup. Et depuis, une introspection régulière est faite sur ma personne. » fait-il entendre, sourire mesuré.
Le ‘’jumeau’’ d'Ousmane Sonko continue ainsi dans ses confidences en évoquant cette fois-ci l’origine de son leadership.
« Mes cousins, étant plus jeunes que moi. Ils étaient sous ma protection. Le sentiment de les protéger ne me laissait guère de marbre, étant donné que nous avions tous grandi ensemble, partageant par la même occasion, la même cour, allant au foot ensemble. Je me sentais responsable d’eux. Un leadership que j’eu à cultiver grâce à ce sentiment. »
Proche de la matriarche, le candidat de la coalition Diomaye Président s’est aussi confié sur l’impact de cette proximité qui a influencé ses attitudes.
« Mis à part les activités entre cousins, je suis toujours à côté de ma mère ; c’est mon passe-temps favori. Cela me permettait de lui épargner certaines corvées. Vous savez, les femmes au village sont de vraies guerrières. Car lorsque vient leur tour de cuisiner, c’est tout un processus. Pour préparer un bon couscous, il leur fallait de prime abord piler le mil, pour ensuite préparer la sauce. Et pour cela, il fallait ramasser le bois pour avoir du feu, aller au puits. Ces corvées nécessitent une aptitude physique », partage Bassirou Diomaye Faye.
Sa maman prenait de l’âge. Elle n’était pas en mesure de déployer une telle énergie de manière régulière. Son état physique et la charge de travail fendaient le cœur du jeune Bassirou Diomaye Faye.
« Avec l’âge, sa mobilité se réduisait. Malgré cela, elle tenait constamment à assurer ces tâches. Seulement, cela me brisait le cœur de l’entendre la nuit, gémir de douleur. A partir de là, je me portais garant pour lui soustraire certaines activités comme piler le mil, la recherche du bois mort, ainsi que toutes autres obligations ménagères qui menaçaient d’épuiser sa force », se souvient-t-il. Ses sœurs sont mariées très tôt. Il fallait que ce jeune assiste sa maman afin de lui épargner des tâches pouvant dégrader son état de santé. « A coup sûr, c’est cet environnement qui m’a forgé. Ces traits de caractère appréciés ou mal appréciés, compris ou incompris, défauts ou qualités, voilà comment et où ma personnalité a été façonnée » souligne-t-il avec fierté.
7 Commentaires
Momo
En Mars, 2024 (19:32 PM)Lebaolbaol Tigui
En Mars, 2024 (20:07 PM)Lebaolbaol Tigui
En Mars, 2024 (20:12 PM)Flavien Bampoky
En Mars, 2024 (23:00 PM)Participer à la Discussion