Le marché de l’espionnage en Afrique. Voilà le sujet sur lequel Jeune Afrique a proposé à ses lecteurs dans sa dernière livraison. Il s’est aussi intéressé aux téléphones que nos chefs d’Etat utilisent pour se prémunir de tout espionnage. Ainsi, Ja révèle que plusieurs de nos chefs d’Etat africains se sont abonnés aux appareils BlackBerry, «auxquels on dit que les présidents rwandais, Paul Kagame, et sénégalais, Macky Sall, sont fidèles, tout comme le Togolais Faure Essozimna Gnassingbé.»
Jeune Afrique renseigne que ce dernier, fut l'un des tout premiers présidents en Afrique francophone à communiquer, il y a quinze ans, par textos. Le Guinéen Alpha Condé, lui, ne se déplace jamais sans ses trois ou quatre portables. Il a migré avec aisance des SMS classiques à WhatsApp puis à Telegram.
D'autres chefs d'État de la génération préindépendance optent pour des solutions plus «radicales». C’est le cas du Camerounais Paul Biya, du congolais Denis Sassou Nguesso, le Malien Ibrahim Boubacar Keïta ou le Djiboutien Ismaïl Omar Guelleh, qui «ne sont pratiquement jamais joignables sur leurs portables, dont ils font un usage très sélectif».
Quant à l'Ivoirien Alassane Ouattara, renseigne Ja, il conserve, en parallèle d'un autre téléphone, un vieil appareil Nokia, en lequel il a apparemment toute confiance. Un de ses proches et anciens homologues, Nicolas Sarkozy, avait fait de même lors de ses campagnes présidentielles.
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