![Single Post](https://images.seneweb.com/dynamic/modules/news/images/gen/fb/fc5d9d1e6d77f46d116fb48182f4201b3ab4297f.jpg)
Au mois d’avril dernier, le Bureau national du Syndicat autonome des travailleurs des chantiers navals du Sénégal (Satnav) affilié à l’UNSAS s’est dit satisfait des décisions annoncées par le Président de la République en Conseil des ministres relatives au dossier de la concession des chantiers navals de Dakarnave pour une évaluation des activités et des mesures à prendre par l’État avant la fin de la concession prévue en juin 2024. Car, selon eux, la nécessité de faire l’état des lieux des chantiers navals des activités de l’exploitation à la gestion du patrimoine paraît «indispensable» dans la mesure où cela cadre parfaitement avec les principes de transparence et de bonne gouvernance.
«8 mois déjà depuis que l'État du Sénégal a pris des actes afin que le cahier de charges puisse être élaboré par la concession et qu'on puisse lancer l'appel d'offres. Rien n'a été fait. Mieux, les travailleurs ne sont pas consultés en vue de participer à l'élaboration dudit cahier pour que nos revendications soient prises en compte. Nous voulons tirer sur la sonnette d'alarme pour alerter les autorités en commençant par le Chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye et son Premier ministre, Ousmane Sonko qui pilote même ce dossier-là au niveau de la primature », a déclaré le Secrétaire général, Sat-nav Abass Fall, vendredi dernier, lors de la conférence de presse organisée dans l’enceinte de Dakarnave sur la situation actuelle du chantier naval.
Selon lui, les tournures prises sur le renouvellement de la concession et le retard dans l’élaboration du cahier de charges risquent de paralyser le fonctionnement du chantier. Puis, il avance : «En tant qu’agents nous ne connaissons pas les modalités de cette co-gestion. Cela nous met dans un désarroi total pour que nous puissions vraiment, dans l'avenir, voir le bout du tunnel. Il faut que les autorités nous aident ».
Pour sa part, le représentant de l’Unsas, Pape Birama Diallo demande des clarifications sur cette situation. Parce que, dit-il, «c’est inquiétant et irritant ». «Nous en sommes encore au point de départ. Cela veut dire que, lorsqu'ils ont signé ce contrat scandaleux, il n’y avait pas de cahier de charges. La cogestion, qui est un principe de la participation des salariés dans la gestion d'une entreprise, est un argument logique des travailleurs. Il faut qu'un protocole soit établi, de commun accord, avec toutes les parties prenantes », fait-il savoir.
Avant de conclure : « Le Président de la République a pris un décret pour mettre fin aux fonctions du directeur général sortant. C’est au nouveau Dg de venir parler aux travailleurs en présence du ministre de tutelle et du Premier ministre. Mais celui qui a déjà été remplacé par un décret du Chef de l’État, il n'a plus d'acte à prendre ».
1 Commentaires
Kangkourang Mbour
il y a 3 semaines (16:16 PM)Ce domeeram a transhumé au Pastef juste pour garder son poste de dg de la SIRN.
Il faut débarquer ce gars.
Par ailleurs Saliou Samb doit beaucoup d'argent à notre lion Ferdinand Coly. Il l'a escroqué de plusieurs centaines de millions. Il a été condamné en première et deuxième instance. Il a perdu devant tous les tribunaux et refuse de payer. Il marche sur des oeufs présentement. Il a extrêmement peur ce voleur.
Mr le président dégagez Saliou Samb de la SIRN. Vous envoyez un mauvais message en maintenant ce Saliou Samb à la tête de cette société nationale.
Participer à la Discussion