Dans un contexte de changement climatique avec toutes ses conséquences, notamment le réchauffement : "Quel Sénégal nous voudrions avoir à l’horizon 2050 en tenant compte ?".
Pour échanger et répondre à cette question, Enda Énergie, en partenariat avec les ministères de l'Environnement et de l'Énergie, a réuni des acteurs de toutes catégories, pour plancher sur "le développement de la Vision à long terme (LTV) du Sénégal pour l'horizon 2050 !".
Surtout que, prévient la cheffe Division du changement climatique au ministère de l'Environnement, "on va se retrouver avec des évènements perturbants dus aux changements climatiques".
"Il y a à la fois la question de la résilience du Sénégal face aux changements climatiques et également la prise en charge d’une trajectoire sobre en carbone. Cela demande que tous les acteurs de développement soient ensemble. De plus en plus, nous allons vers un monde décarboné où l'utilisation des énergies fossiles va aller vers une forte réduction. Il faudra dès à présent que nous sénégalais essayons de nous intégrer dans cette nouvelle trajectoire du développement qui est une trajectoire de développement durable face aux changements climatiques. Les informations que nous voyons à travers le monde montrent que nul n'est à l’abri, il nous faut intégrer dans notre planification ces phénomènes qui sont des phénomènes non maîtrisables et cela va aussi devoir prendre en charge quel est notre trajectoire de développement", assure Madeleine Diouf Sarr.
Elle indique que le Sénégal va vers un horizon au-delà du PSE avec ces perturbations sur la pluviométrie, la chaleur avec ses impacts sur la santé.
"Sur cette technologie qui vient vers nous, on va vers les véhicules électriques, il s’agit de voir comment nous nous voyons dedans et qu'on organise notre développement avec ces nouveaux paradigmes", indique-t-elle.
Selon Jean Pascal Correa, Coordonnateur programme à Enda Énergie, cette rencontre a permis de faire une approche des zones agroécologiques et économiques.
"On parle du Sénégal à l’horizon 2050 avec une économie intégrée, inclusive, mais qui tient en compte de la sobriété de l’engagement du Sénégal par rapport au changement climatique. De voir avec tous les acteurs, comment nous nous sentirions en 2050 ? Comment cet horizon pourrait être bénéfique aux populations du Sénégal ? Mais surtout de voir quels sont les défis, les perspectives, les réformes, qu'il nous faut relever", explique Jean Pascal Correa.
4 Commentaires
Leuz
En Octobre, 2023 (16:26 PM)Reply_authorejahman
En Octobre, 2023 (17:22 PM)Diarama
En Octobre, 2023 (20:41 PM)mobilisation et de sensibilisation
Mais il faut plus d'actions Ecocitoyennes, ecologiaies concrètes
il faut suivre l'exemple de Madame Khady CAMARA Vacances Vertes qui plantent des arbres partout Sénégal, appuyer et démultiplier de telles initiatives
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